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Dernières journées du championnat de Ligue 1

Enjeux et violence

Les matchs de la dernière ligne droit du Championnat national de Ligue 1 sont d’un enjeu de taille. Chaque point engrangé aura son pesant d’or.

Il ne reste que huit journées avant la fin du championnat de Ligue 1, le plus long de l'histoire, et les enjeux restent de taille, aussi bien en haut qu'en bas du tableau. Cela se passe alors qu'on commence à enregistrer des scènes de violences dans les stades comme ceux constatés à Aïn M'lila et Sétif, jeudi, dans le cadre de la 30e journée du championnat. En chiffres, et pour les adeptes des statistiques, 43 points séparent le leader, l'ES Sétif du dernier classé, la JSM Skikda. Et il ne reste que 24 points en jeu pour les huit matchs décisifs restants. Théoriquement pas moins de 11 équipes sont menacées par la relégation du Paradou AC, classé 10e à la JSM Skikda, lanterne rouge. Ce qui veut dire que la course pour éviter la relégation est bien de mise. En haut du tableau, et toujours théoriquement, pas moins de 11 équipes peuvent prétendre à être championnes. Les enjeux sont, donc, bien considérables aussi bien en haut qu'en bas du tableau. Bien que les férus du football savent qu'il est plus dangereux de se voir reléguer que de rater une des places du podium. Or, pour la question de la relégation, les 10 équipes menacées doivent donc être vigilants et tenter d'arracher le plus de points possibles aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. Mais là, d'aucuns savent que dans notre football, la violence est devenue une arme redoutable pour intimider les concurrents. Et là, il faut bien que tous les responsables, quel que soit leur niveau de responsabilité, y compris les joueurs et staffs, sachent que le risque de voir des pertes humaines n'est pas à écarter. Le fair-play est donc bien recommandé pour tous. Rater un titre ou être relégué n'est pas la fin du monde. Et mieux vaut prévenir que guérir avec cette double maladie qui nous guette: la violence et la Covid-19. Et les mauvais exemples viennent d'être vus dans les stades de M'lila et de Sétif. En effet, la direction du Paradou AC dénonce «l'attaque lâche» contre la délégation de l'équipe de la part de deux managers, et de certains joueurs de l'équipe, notamment l'entraîneur Cherif El Ouezzani, «qui a été victime de racisme» après la fin de la première mi-temps. L'image du stade Zoubir Makhlouf, n'est pas honorable, d'autant plus que le duo a agi avec brutalité et barbarie contre les joueurs. Pour mémoire, le président d'Aïn M'lila a appelé à faciliter la rencontre ou à ne pas quitter le stade en toute sécurité. Par ailleurs, la direction du CR Belouizdad dénonce «l'attaque lâche» contre certains joueurs, surtout le défenseur Sofiane Bouchar, après la fin du match face à l'ES Sétif, où les responsables de l'entente, Fahd Halfaya et Kamel Lafi, ont agressé des membres de la délégation belouizdadie sur le chemin menant aux vestiaires du stade du 8-Mai 1945. L'administration du Chabab a soumis un rapport détaillé après cet incident, «qui n'avait rien à voir avec l'esprit sportif et l'éthique sportive».

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