«1, 2, 3, viva l'Algirè!»
FOU FOOT...
Soyons sérieux, il ne faut pas rêver! Quoi qu'on en dise, il ne s'agit que de l'Algérie, avec la place qu'elle mérite dans le classement FIFA, qui est actuellement en «panne» de coach national.
Que voulons-nous, bon sang! Pour aller où? S'il est vrai que le monde évolue à une certaine vitesse, chez nous, par excès de vouloir arriver avant les autres, et ce, dans pratiquement tous les domaines du foot, il est tout aussi vrai que les autres ont, à chaque fois, une longueur d'avance. Depuis près d'une vingtaine de jours, un refrain est balancé sur toutes les lèvres des fans de l'EN. Oui, tout le monde amoureux de team national, ne parle que de ramener un coach «mondialement» reconnu. Bien. Pourquoi lui, et maintenant? Si nous voulons nous qualifier pour la prochaine coupe, c'est presque déjà fait. Djamel Belmadi a déjà qualifié l'Algérie, avant de recevoir la «tuile» qui lui était destinée depuis belle lurette. Avec deux matchs gagnés haut la main, même sans entraîneur, le reste sera facile. Nous sommes l'Algérie, bon sang! Ou alors, nous faudra-t-il un super-coach de la «Premier League» de la perfide Albion, pour franchir l'Atlantique en 2026, et tenter d'arracher le seul trophée jalousement envié par près de 200 pays? Soyons sérieux, il ne faut pas rêver! Quoi qu'on en dise, il ne s'agit que de l'Algérie, avec la place qu'elle mérite dans le classement FIFA, qui est actuellement en «panne» de coach national. Ainsi, prétendre à un très grand entraîneur de niveau mondial est un «cirque» sans public. Et voilà que les réseaux sociaux s'en donnent à coeur -joie! De vieillards en fin de carrière, à des «pépés» en couches, on donne, comme ça, à volonté des noms de gus, prêts à vous rendre service moyennant des euros sonnants et trébuchants. Tout cela par la faute de certains responsables d'une FAF, qui ne veut pas évoluer, ahaner, travailler dans la transparence. Et ce n'est certainement pas un ancien membre de la FAF, renvoyé comme un malpropre, pour avoir tenu des propos semblables, il y a près de dix ans, qui nous contredira. Comme quoi le passé donne à chaque fois, plutôt, raison, aux «chahuteurs» du moment. La maison du foot national est, à chaque ratage, rudement interpellée pour redresser la situation, mais hélas, les mêmes bévues se répètent à irréguliers intervalles. Ce qui est risible et dramatique à la fois, c'est que les personnes changent, les moeurs, les bizarres manigances des comiques et sombres pratiques, elles, restent indéfiniment. Les rares apparitions et déclarations lâchées à la va-vite du jeune président de la fédération, n'apportent rien au débat. Certains observateurs vous parleront de voraces soutiens à l'action de l'actuelle FAF, d'éventuels avantages pour d'autres, mais personne ne vous donnera avec précision la prochaine feuille de route de l'EN. Ou plutôt, des EN. Les moins de...les équipes féminines, attendaient la main sur l'estomac, que l'on, s'occupât, enfin, et sérieusement, d'eux, et d'elles. Ces équipes nationales féminines qui ont le même destin que celle du Paradou, des Zetchi Bros, évoluent pratiquement sans public. C'est impensable comme situation! C'est aussi, inouï! À la limite, c'est même blessant! La presse nationale, elle, préfère s'accrocher à l'EN. Celle qui joue les titres, notamment africains et «mondiaux»!
Pleurer sur des cadavres?
Quelle est donc cette pratique, qui consiste à constamment pleurer sur des cadavres dont les os, sont depuis longtemps devenus uniquement de la poussière? Combien de fois à plusieurs reprises, des «consultants» invités et (probablement grassement rémunérés) à donner leurs avis sur les composantes des équipes de la nationale «une»-Mobilis, sortent complètement du sujet, à savoir parler des performances de Magra, El Bayadh, Ben Aknoun, Khenchela, El Oued-Souf, et accessoirement, Chelghoum-Laïd, Larba, et même allons-y, spéculons, à notre tour, les futurs locataires de la ligue «Mobilis», les Mostaganem, RC Kouba, Pour pleurer sur le sort actuel d'El Nasria, de Skikda, d'El Harrach, de l'USM Oran, de Guelma, de Larba, de Mascara, etc. Quel est le tort de ces «dites-petites-équipes»? Est - ce vraiment la qualité de leur jeu, ou celle des anciens dit des «grands clubs»? Le pauvre téléspectateur qui s'est confortablement installé, l'inévitable tasse de thé en face, est franchement, abasourdi par ces «monologues» qui abordent beaucoup plus des clubs rétrogradés en divisions inférieures, que ceux qui animent l'actuel championnat! Les larmes versées sur les anciens clubs qui faisaient trembler les ténors de tous temps, durant une période déterminée. Que signifie cette interjection «populiste, blessante, humiliante pour les actuels locataires de la division «Mobilis » (que ne fait donc quelque chose pour tirer de l'ornière cette grande équipe qui a fait vibrer les «octogénaires», ceux des années 60/70/ 80/ 90/)? Alors que, malheureusement, pour les fans de l'époque, cette ex-grande équipe, végète depuis un certain temps dans les profondeurs des divisions inférieures! Cela nous rappelle le cri désespéré d'un consultant qui a dit, toutes cordes vocales déployées, que notre pays est un pays qui «crache» et enfante de grands footballeurs, alors des EN. Ramènent des joueurs de «là-bas»!!! Ceci écrit, nous n'omettrons pas non plus de parler des équipes de foot «enterrées» vivantes. Nous pensons aux valeureux teams de l'Espérance de Guelma, du Croissant de Chelghoum-Laïd, de la JBC Annaba, Medioni Oran, Union d'Aïn-Beïda, le WA Tlemcen, l'AS Aïn M'lila, OM Ruisseau-Alger, la JSM Skikda, l'USM Bel Abbès, Racing El Kala, et plus près de nous, les «Jaune et Noir» d' El Harrach, les «Canaris de Tébessa, Nasr d'Hussein - Dey, l'Entente de Souk-Ahras, USM Blida, l'ES El Kol, et elles sont majoritaires dans un pays qui a depuis longtemps quitté la voie de la modernité, de la vie où l'on ne respire que par tout ce qui est beau, attrayant, élégant, zazou etc.
Nos jeunes Tébessiens ne connaissent pas...
Nos jeunes Tébessiens ne connaissent malheureusement pas les dirigeants de l'époque bénie des équipes de foot, qui se présentaient le matin, pour suivre les jeunes, et que rien ne manquait aux minimes, cadets et juniors qui jouaient alors, en ouverture des «seniors». Ces braves et généreux dirigeants étaient très bien fringués, tirés à quatre épingles, souriants, faisant de larges gestes en direction d'un public aussi fringué, propre, venu s'amuser, encourager les siens, sans aucune pression, applaudir les bons gestes techniques des joueurs qui le méritaient, et rentraient le soir tard, chez eux, avec le profond sentiment du précieux devoir accompli. Nous nous rappelons comme si cela datait d'hier, la bande des défunts dirigeants qui rentraient chez eux, avec le désir que la nuit soit courte, pour le rendez-vous matinal pour préparer le prochain match: les frères Tatar, Hadj Chaffaï Ahmed-Chaouch Tlemçani, les frangins Noureddine Chérif et Kamel Meskaldji, Belgacem Foursadou, Allaoua Benkhabab, Mahmoud Aït-Saâdi, Ahmed «le dentiste», Larbi Lachheb, Kamel Bayaza et El Bordji Ziani. De nos jours, à Tébessa, on ne se contente que d'une équipe sans «fonds», ni volonté collective de relever le sport pour les raisons déjà évoquées dans les précédentes éditions. Il faut seulement espérer que la situation s'améliore, pour de meilleurs lendemains. Des lendemains pas si sûrs tant que persisteront l'absence de volonté collective, plus d'attention pour et envers les nombreux jeunes, et surtout une meilleure approche des autorités locales qui sont, semble-t-il dans de beaux draps, surtout avec cette histoire de «zones d'ombre»! « Tébessa-ville est elle-même, une grosse «zone d'ombre» depuis des siècles, depuis la chute de l'Empire romain!» Il s'avère que cette région -frontalière de l'est du pays, berceau du déclenchement de la révolution du
1er novembre 1954, soit hélas, de nos jours, le nid de buses, et autres rapaces qui tournent autour de braves gens aux honnêtes intentions, qui veulent relever l'antique «Thevest» où l'empereur Caracalla, fit des siennes, mais laissa tout de même des traces d'une très belle, et puissante civilisation ! L'actuelle «basilique», les vestiges de l'époque et l'amphithéâtre en sont la preuve vivante du passage des envahisseurs romains!