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Impact de la pandémie de coronavirus sur le sport africain

L’expérience algérienne

Les pays africains doivent se servir de l’échange de leurs expériences respectives dans la lutte contre le Covid-19 comme d’un «levier», pour préparer l’après-pandémie et relancer leurs activités, aussi bien sur le plan sportif que d’un point de vue socio-économique.

Les ministres des Sports de l'Union africaine (UA), au nombre de 25, ont adopté, lors de la réunion de coordination tenue par visioconférence, une série de recommandations visant la coordination des efforts africains pour absorber l'impact du Covid-19 sur les sports. Pour le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, les pays africains doivent échanger sur leurs expériences respectives dans la lutte contre le Covid-19 et s'en servir comme d'un «levier», pour préparer l'après-pandémie et relancer leurs activités, aussi bien sur le plan sportif que d'un point de vue socio-économique. Cela s'est passé au moment où, la directrice régionale Afrique de l'OMS, Matshidiso Moeti, a déclaré, au cours d'une vidéoconférence: «Nous (en Afrique, Ndlr) semblons avoir atteint un pic et désormais le nombre de nouveaux cas quotidiens est en baisse.» Ainsi, présidée par Khaldi, cette réunion de coordination des ministres des Sports de l'UA sur le rôle du sport africain dans la lutte contre la pandémie, avec les membres intervenants, ont mis l'accent sur l'expérience nationale en matière de lutte contre la pandémie et de la contribution du sport national dans ce domaine. Les participants ont procédé à un échange d'expériences et d'expertise en la matière et examiné les voies et moyens susceptibles de réduire l'impact de la pandémie sur le sport africain, faisant de ce dernier un vecteur de relance de l'activité sportive et la mobilité socio-économique post-Covid-19. La rencontre était une opportunité pour mettre en avant les expériences nationales réussies à l'instar de l'expérience algérienne et celle d'autres pays africains qui constituent une référence pour l'UA dans ce domaine. «Bientôt, cette pandémie ne sera plus qu'un souvenir et j'espère que l'échange de nos expériences dans la lutte contre le Covid-19 permettra d'aboutir à des conclusions, qui nous aideront à préparer l'après-coronavirus», a souhaité le ministre.
Par ailleurs, celui-ci avait délégué Salima Souakri, la secrétaire d'Etat chargée du Sport d'élite de représenter l'Algérie et de faire part à l'assistance de son expérience dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. L'ancienne judokate a ainsi exposé les différentes mesures prises par l'Etat algérien dans cette lutte, notamment la fermeture de l'ensemble des installations sportives, l'arrêt immédiat des différents stages et compétitions, l'ajournement de toutes les réunions des structures d'animation sportives (clubs, ligues et fédérations), ainsi qu'une application rigoureuse des mesures sanitaires, particulièrement avec les athlètes revenus de l'étranger. Les intervenants ont par la suite élargi leur débat à d'autres aspects, considérés comme étant tout aussi importants, en évoquant, «la situation déjà précaire» de certaines communautés qui a été considérablement «aggravée par la pandémie de Covid-19».
Et là, les intervenants ont décidé d'unir les efforts et «d'agir collectivement, dans le cadre d'une riposte socio-économique globale, susceptible de fournir le soutien nécessaire aux communautés touchées et aux plus vulnérables, pour élaborer une stratégie de redressement, capable de reconstruire les moyens de subsistance à moyen et long terme».
Par ailleurs, Khaldi a tenu à évoquer l'expérience de l'Algérie durant cette période de la pandémie en indiquant, entre autres que la reprise des activités sportives «continuera à se faire de manière progressive».
«Comme premier pas, nous avons autorisé les athlètes d'élite à reprendre leurs activités, pour préparer les importantes échéances internationales qui les concernent, notamment les JO-2020 à Tokyo (repoussés à 2021) et les JM-2021 (reportés à 2022)», a-t-il rappelé. Depuis peu, et comme second pas dans cette perspective de reprise, la tutelle a décidé de «lever les mesures de suspension des activités statutaires des structures d'organisation et d'animation sportive», ce qui permettra aux Clubs, aux Ligues et aux Fédérations sportives de tenir enfin leurs Assemblées générales de l'exercice 2019.
«Bien entendu, les mesures préventives, telles qu'énumérées par la Commission nationale de lutte contre la pandémie de Covid-19 et le Centre national de médecine du sport (CNMS) doivent être scrupuleusement respectées lors de ces assemblées», a encore tenu à rappeler la tutelle.

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