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EURO 2012

La fête du foot a commencé!

Le coup d'envoi du tournoi coorganisé par la Pologne et l'Ukraine a été donné avec le match Pologne-Grèce à Varsovie, tandis que les Russes étaient attendus face aux Tchèques à Wroclaw.

C'était hier à Varsovie que le coup de starter de l'Euro-2012 de football a été donné. Au coeur de la capitale polonaise, environs 100.000 supporteurs étaient au rendez-vous et se sont préparés pour la fête. Le coup d'envoi du tournoi coorganisé par la Pologne et l'Ukraine a été donné avec le match Pologne-Grèce à Varsovie, tandis que les Russes étaient attendus face aux Tchèques à Wroclaw (sud-ouest). Durant 20 jours de compétition, 16 meilleures équipes du Vieux Continent s'affronteront dans le dernier tournoi de ce format (4 groupes de 4), avant un passage à 24 engagés en France pour l'Euro 2016. Bien avant le coup de starter, les Polonais étaient enthousiastes et confiants quant à l'accueil que réservent les fans aux différentes sélections européennes ainsi qu'aux milliers de supporteurs du vieux continent attendu dans les villes polonaises choisies pour abriter les matchs de l'Euro 2012. Pour les Polonais, qui estiment avoir fait beaucoup d'effort pour réussir cet Euro, c'est l'occasion pour montrer aux Européens et au monde entier que l'époque du communisme est loin révolue et la Pologne d'aujourd'hui est un pays vraiment moderne. Pour cet Euro, il s'agit d'un tournoi déjà historique, puisque c'est la première phase finale à se dérouler derrière l'ex-Rideau de fer, entre deux Euros disputés dans des lieux sans grands risques pour l'UEFA, après l'édition de 2008 en Autriche et en Suisse, et avant la prochaine en 2016 en France.
Le président de l'UEFA, Michel Platini lui-même s'est d'ailleurs montré presque aussi optimiste qu'Andrzej. Lorsqu'en 2007 l'UEFA attribuait l'Euro à la Pologne et à l'Ukraine, les deux pays souffraient d'un manque d'infrastructures gigantesque, hérité de l'époque communiste. Cinq ans plus tard et des milliards d'euros investis, la Pologne dispose de quatre stades flambant neuf, de nouveaux terminaux d'aéroports, de nouvelles gares et des centaines de kilomètres d'autoroutes. Dernier symbole de ce renouveau et de cet effort sans précédent en Pologne: l'ouverture mercredi soir, à deux jours de l'inauguration du tournoi, du dernier tronçon de l'autouroute qui relie Varsovie à l'Ouest de l'Europe et met Berlin à cinq heures de route de la capitale polonaise. Même si tout n'est pas encore parfait, les Polonais se sont pliés en quatre pour accueillir dans les bonnes conditions les 700.000 et un million de fans attendus dans leur pays. Des milliers de bénévoles polyglottes ont été mobilisés, des sites spéciaux sur Internet et des applications spéciales pour smartphones ont été créés. Quant aux éventuels manquements d'organisation, les Polonais veulent les combler par leur grand coeur et leur enthousiasme.
Les supporteurs polonais ont déjà réservé un accueil princier aux 13 des 16 équipes nationales du tournoi ayant choisi leur camp de base en Pologne. Ils ont assisté par milliers aux entraînements des Italiens, des Espagnols ou des Néerlandais. Même la puissante Eglise catholique polonaise s'y est investie. Dix églises de la conurbation de Gdansk, dans le nord du pays, proposeront lors du tournoi des messes en plusieurs langues pour les supporteurs étrangers.
De leur côté, les militantes du groupe féministe ukrainien Femen ont annoncé leur intention de manifester seins nus devant le stade vendredi après-midi, avant le match d'ouverture, pour dénoncer la prostitution et le tourisme sexuel. Jeudi soir, la véritable fête aurait commencé avec l'inauguration de la «Fanzone», un immense terrain susceptible d'accueillir 100.000 supporteurs, au coeur de Varsovie, pour des spectacles, des concerts et la retransmission des matchs sur écran géant. Des espaces similaires ont été créés dans les trois autres villes-hôtes polonaises: Gdansk, Poznan (ouest) et Wroclaw (sud-ouest). Une des grandes peurs des organisateurs se concentre sur des hooligans polonais à la sale réputation, qui «jouent» à domicile. Le spectre de supporteurs polonais violents avait déjà été agité lors du Mondial 2006 en Allemagne et lors de l'Euro 2008 en Autriche et en Suisse, mais peu d'incidents ont été enregistrés. Cette fois-ci, les inquiétudes sont différentes car les Polonais évolueront à domicile. Réside en effet en Pologne, un noyau dur de 5000 hooligans. Si les autorités polonaises mettent en avant le pacifisme de la grande majorité des fans polonais, plus de 10.000 policiers sont mobilisés. La police polonaise est également épaulée par des collègues de 21 pays étrangers qui connaissent et savent gérer les supporters à risques.

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