JSK 1 - USMK 0
Les Canaris évitent la crise
Une victoire qui évacue le stress et la pression à Tizi Ouzou
«La peur de l'échec, c'est le cancer du football», la sentence émane de Benchikha, coach de la JSK lors de sa conférence de presse d'après-match tenue avant-hier au stade Hocine Ait Ahmed.
Sous une terrible pression, lui et ses joueurs, l'entraîneur en chef de la JSK a tenu d'abord à remercier ses joueurs pour la victoire qu'ils ont réalisée même avec de très grandes difficultés. Les camarades de Boualia ont finalement battu le signe indien qui les poursuit depuis plusieurs journées en signant une victoire précieuse devant un adversaire qui n'a pas cessé de croire à une égalisation. Il faut dire que l'USM Khenchela a fait un grand match et méritait amplement un bon résultat.
Sur le terrain, l'anxiété était également visible sur les joueurs kabyles qui avaient, il était apparent, la peur au ventre d'une autre défaite à Tizi Ouzou.
Le but marqué par Walter Bwalya à la 28' de jeu a été une véritable libération pour ses camarades. C'est d'ailleurs, le même sentiment de Benchikha qui a reconnu que la victoire l'a libéré d'une lourde angoisse qui pesait sur lui depuis le début du cycle des mauvais résultats. Mais il fallait bien préserver cette petite avance qui n'était pas du tout assurée vu la qualité de jeu de l'adversaire. Ce qui a fait que les Kabyles se sont repliés pour constituer un bloc solide au milieu du terrain et en défense. Une défense qui ne leur inspirait plus une grande confiance au vu des erreurs qui ont causé les précédentes défaites.
Au passage, Benchikha n'a pas non plus manqué de défendre son préparateur physique, Kamel Boudjnane qui a apparemment décidé de quitter la JSK suite aux critiques qu'il a subies de la part d'une partie des supporters. «Je ne suis pas un âne pour effectuer des séances de musculation à la veille d'un match», a tonné Benchikha pour dire que les qualités techniques de Boudjnane qui est spécialiste de la préparation physique et enseignant en Espagne, ne pouvaient lui permettre de commettre une telle erreur. C'est d'ailleurs, ces critiques basées sur cette fausse information qui a poussé ce dernier à se retirer de la barre technique kabyle, explique Benchikha qui a regretté ces agissements qui nuisent à la JSK.
Toujours sur le terrain, il a été aussi constaté l'incorporation pour la première fois de la saison du gardien Hadid Mohand Idir. Ce dernier a fait un excellent match en arrêtant plusieurs balles prouvant par- là qu'il est apte à prendre la place de titulaire.
Il l'a d'ailleurs prouvé la saison passée, mais il avait été écarté pour des raisons inexpliquées et inexplicables. Toutefois, il faut noter que l'entraîneur reste encore vague sur l'équipe type au vu de la composante hétéroclite qui est incorporée à chaque match.
urant les seuls six matchs de la saison actuelle, on a vu les vingt-six joueurs sur le terrain. Ce qui rend encore difficile l'émergence d'un groupe homogène capable de traduire les orientations tactiques de l'entraîneur sur le terrain. Un pari risqué pour Benchikha qui pourrait essuyer le même résultat que ses prédécesseurs dont Youcef Bouzidi.