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Algérie 1 - côte d’Ivoire 0

Les Verts héroïquement

Sur un penalty transformé victorieusement par Mahious, dans des arrêts de jeu, l’Algérie se hisse en demi-finale du CHAN, au terme d’une rencontre des plus serrées face à la Côte d’Ivoire.

Dans un stade plein à craquer, les joueurs algériens se sont rués en attaque d'entrée de jeu. Poussés par leurs supporters, ils étaient tout près d'ouvrir la marque à deux reprises, Mahious et Meziane n'avaient pas cette réussite devant les bois ivoiriens. Malgré cela, les coéquipiers du capitaine Abdellaoui continuent de presser haut et essayer par tous les moyens de trouver le chemin des filets. En face, leurs adversaires sont restés regroupés autour de leur gardien de but et procédaient de temps à autre, par des contre-attaques. Et sur une de celles-ci, le gardien de but algérien, Alexis Guendouz intervient en dehors de la surface de réparation et touche la balle de la main. Après un recours à la VAR, l'arbitre mauritanien décide d'expulser le dernier rempart algérien. Une décision qui tombe tel un couperet pour les Algériens, puisqu'ils joueront en infériorité numérique, en plus du fait de perdre les services de «Monsieur 50%». Dès lors, le sélectionneur Madjid Bougherra se voit dans l'obligation de trouver le meilleur moyen afin de galvaniser le moral de ses joueurs et éviter à ce que cette expulsion leur joue un mauvais tour. Et les consignes semblaient avoir porté leurs fruits. Ceci étant donné que Draoui et consorts ont accentué leur domination et se sont montrés encore plus entreprenants en attaque. Mais cela sans avoir encore cette réussite qui allait leur permettre de prendre l'avantage. Au fil des minutes, les Ivoiriens commencent à avoir plus de confiance, avant que l'arbitre ne les stoppe dans leur élan. Après avoir recouru une nouvelle fois à la VAR, il décide d'expulser un joueur des Éléphants, après une agression sur Belkhither. Les pendules sont remises à l'heure. À 10 contre 10, la donne a changé, pour une partie comme pour l'autre. Les joueurs algériens, motivés plus que jamais par leurs supporters, retrouvent leurs esprits et poussaient haut histoire de regagner le vestiaire avec un avantage, ne serait-ce que sur la plus petite des marges. Les occasions y étaient, mais pas la concrétisation. Les minutes se suivent et se ressemblent jusqu'à la fin de la première période sur un score nul et vierge, qui ne reflète pas la physionomie des 45 premières minutes, dominées outrageusement par les Algériens. Au retour des vestiaires, les Ivoiriens ont commencé à faire jeu égal avec les Algériens. On a assisté à des occasions de part et d'autre, avec une bataille acharnée au niveau de la zone médiane. Tout cela avec une légère domination algérienne, puisque les occasions les plus nettes étaient du côté des locaux, notamment par l'intermédiaire de Draoui, Belkhither et Meziane. Mais tout cela n'a pas apporté un changement sur le tableau d'affichage, puisque le score continue à être vierge. Au fil des minutes, la pression monte crescendo sur les Algériens, qui se voyaient bloqués dans toutes les offensives par une défense ivoirienne bien en place et qui entourait comme il se doit son gardien de but. Et malgré tout cela, le coach national algérien n'a procédé par aucun changement sur son effectif, notamment pour donner plus de vivacité à son secteur offensif. Pourtant, ce ne sont pas les solutions de rechange qui manquent sur son banc de touche. Dans le dernier quart d'heure, les Algériens dominent, se créent de multiples occasions, sans pour autant parvenir à tromper le gardien adverse. Alors qu'on se dirige vers les prolongations, Mahious se fait faucher dans la surface de réparation. La VAR lui donne raison et il obtient penalty qu'il se charge lui-même de transformer. L'Algérie marque le but de la victoire et se hisse en demi-finale du tournoi continental. Une qualification bien difficile, mais méritée de par les avis unanimes. Les Ivoiriens, eux, n'ont pas démérité.

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