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Ligue 1 française

Les violences des supporters s'accumulent

Cela commence à devenir une mauvaise habitude chez les supporters de foot, cette saison. Chaque journée de championnat de Ligue 1 française s'accompagne de son lot d'incidents. Il y a eu Montpellier-Marseille le 8 août, Nice-Marseille le 22 août, Lens-Lille le 18 septembre. Et la liste s'est encore allongée, mercredi 22 septembre. Pour la 7e journée de Ligue 1, 13 incidents distincts ont éclaté. Le premier s'est déroulé sur la route du stade de la Mosson à Montpellier. Un car de supporters bordelais a été la cible de projectiles. Seize personnes ont été blessées, dont 6 hospitalisées. Le 2e incident a eu lieu au stade Saint Symphorien, lors du match Metz-PSG. La rencontre houleuse sur le terrain s'est soldée par l'arrivée sur la pelouse de plusieurs dizaines de supporters messins après le coup de sifflet final.
Enfin, le dernier affrontement a opposé les supporters d'Angers et de Marseille au Stade Raymond Kopa, après la fin du match. Des jets de projectile ont été observés des deux côtés et une bagarre a éclaté sur la pelouse. Les stadiers ont été complètement débordés. Il a fallu l'intervention des CRS pour séparer les fans.
Il faut rappeler que la Ligue de football professionnel n'a pas de pouvoir de police ni de justice. Il est donc impossible, par exemple, d'interdire des déplacements de supporters, car ce genre de sanctions est du ressort des préfectures. Sacha Houlié, député LREM a travaillé sur les violences dans le monde du football. «On dispose de tous les moyens juridiques pour conduire les supporters devant les tribunaux», explique-t-il au micro d'Europe 1, en rappelant que ceux du match Nice-Marseille ont écopé de 6 mois de prison ferme et 5 ans d'interdiction de fréquenter des stades.
«Pour tous les comportements identiques, ce type de sanctions doivent être adoptées», estime-t-il. L'élu rappelle aussi que le bon déroulement d'un match est de la responsabilité des clubs de foot. «L'insuffisance du nombre de personnes ou de stadiers lors du match, mercredi soir, entre Angers et Marseille présentait un grand risque du côté de l'organisation. Il y avait aussi des équipements manquants comme les filets de protection. Tout ça, c'est la responsabilité des clubs. Lorsqu'en amont des matchs, il y a des réunions de préparation, on doit tenir compte des remarques. Tout ça est assez prévisible», juge-t-il. Pour Sacha Houlié, les sanctions prises pour le match Nice-Marseille n'ont pas été comprises. Il faudrait donc être encore plus strict. «J'étais de ceux qui pensaient que le match ne devait pas être rejoué. Et je pense que c'est ce qu'il faudra faire [à l'avenir].
Pour bien comprendre que, lorsque sont commis des actes d'une telle violence, on devrait pouvoir arrêter un match et ne pas le donner à rejouer.»

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