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Nouvelles scènes de violence à l’issue du match CABBA – ESS

Stade ou arène?

Jadis, les stades algériens étaient un endroit de plaisir, où chaque galerie venait soutenir indéfectiblement son équipe pour quitter, ensuite, les gradins dans un fair-play total, quelle que soit l’identité du vainqueur.

Au fil des années, la donne change au niveau des stades algériens, qui se transforment en arènes. Le supporter qui suit encore le football par passion va au stade avec la peur au ventre, puisqu'il ne sait désormais plus quel destin lui sera réservé, ni à quels «fanatiques» il aura à faire. Chaque stade a une histoire avec les scènes de virulences, et en cette dernière ligne droite de la saison, les choses ont pris une autre tournure. Ce qui s'est passé mardi dernier à Bordj Bou Arréridj, à l'occasion des quarts de finale aller de la coupe d'Algérie entre le CABBA et l'ESS en est la parfaite illustration. Au coup de sifflet final de ce derby des Hauts-Plateaux, achevé sur un score de parité (1-1), c'est comme une guerre qui se déclenche entre les supporters des deux camps, où on s'est tout permis. Un envahissement de terrain a eu lieu de la part des supporters sétifiens afin, selon eux, de fuir ceux de BBA. Les supporters des deux camps se trouvent sur le terrain et s'adonnent à une bataille sans merci, où plusieurs blessés ont été enregistrés. La pelouse du stade du 20-Août de BBA a pris feu, avant qu'il n'y ait intervention des agents pour l'éteindre et éviter à ce que le pire se produise. Cela ne s'est pas arrêté là. Après avoir été évacué du terrain, les supporters se sont donné rendez-vous en dehors du stade. D'autres blessés ont été enregistrés, heureusement pas graves, alors que plusieurs voitures ont été saccagées, comme l'ont montré des vidéos qui circulent sur la Toile.
Des interpellations ont eu lieu, et une enquête a été ouverte par les services de sécurité, qui promettent de sévir. Punir les auteurs de ces actes est un fait qui s'impose, mais il ne faut pas omettre ceux qui, par leurs déclarations incendiaires, ont incité ces fauteurs de troubles à commettre l'irréparable et augmenter cette escalade de violence. Il semble bien loin le spectacle de joueurs de football se congratulant à la fin d'un match, échangeant leur maillot et saluant l'arbitre sous les acclamations du public. En football, comme ailleurs, il est temps plus que jamais d'aller à l'essentiel. En travaillant pour la grande opération de salubrité publique promise depuis longtemps, mais sans cesse remise à des délais indéterminés. Il ne faut plus se suffire de discours creux et de promesses jamais tenues. Car impossibles à tenir.

De Quoi j'me Mêle

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