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Créances des clubs

Suite et pas fin

Plusieurs formations, dont les dettes sont importantes au niveau de la CNRL, n'ont pas pu retirer les licences de leurs nouveaux éléments, à l'image du CABB Arréridj, l'USM Annaba, la JSM Béjaïa, et autre USM Bel Abbès.

La problématique des dettes des clubs revient au- devant de la scène footballistique algérienne au moment où des joueurs créanciers qui ont attendu la régularisation de leur situation menacent de recourir à la FIFA. Cette problématique vient d'être reposée avec les clubs de la Ligue 2 amateur. En effet, le président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), Ali Malek, a affirmé que son instance a pris des mesures «exceptionnelles», sur le plan financier, pour faciliter aux clubs le retrait de leurs nouvelles licences, en vue du coup d'envoi du championnat de Ligue 2, mardi dernier. Malek affirme comprendre la situation de ces clubs endettés et c'est donc la raison pour laquelle il a pris 2 décisions: la 1ère de réduire les dettes de ces clubs à 50% et la seconde d'octroyer à ces mêmes clubs, leurs licences de joueurs.
Il est important de noter que plusieurs formations, dont les dettes sont importantes au niveau de la CNRL, n'ont pas pu retirer les licences de leurs nouveaux éléments, à l'image du CABB Arréridj, USM Annaba, JSM Béjaïa, et autres USM Bel Abbès. «Nous savons, pertinemment, que les clubs sont dans l'impossibilité de payer l'intégralité de leurs dettes cumulées au niveau de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL)», a-t-il déclaré à l'APS. Le siège de la LNFA a connu la veille de l'entame du championnat de la Ligue 2, une journée mouvementée, puisque plusieurs clubs ont dû attendre le dernier jour pour retirer les licences de leurs joueurs, en prévision de la nouvelle saison.
Ali Malek a indiqué que l'ensemble des clubs ont payé leurs frais d'engagement, mais, il a bien tenu à déplorer l'attitude du représentant du SKAF El-Khemis, qui voulait récupérer l'intégralité des licences, alors qu'il n'avait pas honoré ses amendes disciplinaires cumulées, depuis la saison dernière. «Je suis outré par le comportement indigne du représentant de SKAF El-Khemis, qui a usé d'un langage inapproprié pour récupérer les licences. Nous avons décidé de lui octroyer 17 sur 27 licences, mais il a fini par les prendre toutes.» Le jour du match, il n'a pas eu le droit de les utiliser intégralement. Mais, il y a lieu donc d'ajouter que ces 2 décisions du président de la LNFA «encourageraient» donc les clubs à continuer de ne pas honorer leurs dettes et c'est alors que l'une des répercussions de cette attitude, est la réaction des joueurs qui eux, aussi, réclament la régularisation de leur situation financière. La problématique n'est, pour ainsi dire, pas réglée. L'on s'attend à une décision «politique», pour régler, définitivement, cette situation des dettes des clubs qui perdure avec celles des dettes des joueurs pour reprendre à zéro, sachant que la moindre erreur dans le futur devrait voir les responsables concernés obligés de les honorer, quitte à être estés en justice. D'ailleurs, la justice a bien ouvert des enquêtes sur la gestion de plusieurs clubs, sans pour autant régler l'affaire. Les derniers chiffres sur les dettes des clubs annoncés par la FAF au mois de décembre 2019 sont catastrophiques. Parmi les propositions faites sur le sujet, il est à rappeler que la volonté «politique attendue» pourrait bien se faire entre trois ministères: celui de la Jeunesse et des Sports, ensuite, celui des Finances et celui du Travail. Ces trois ministères, auxquels on pourrait adjoindre la FAF et les Ligues doivent se concerter pour régler ce problème.
En d'autres termes, les pouvoirs publics pourraient éponger les dettes des clubs, pour le moment, par un mécanisme légal que doivent trouver les 3 ministères. Mais continuer les enquêtes et aussi poursuivre les anciens «très» mauvais gestionnaires, sources de tous les maux, en justice.
Ceci devrait se faire en parallèle. Ainsi libérés, les responsables des clubs devront reprendre, la saison prochaine, avec zéro dette. À partir de là, il faudrait de très bons mécanismes, dont et surtout, ceux juridiques pour le contrôle et le suivi régulier des finances des clubs, selon la nouvelle réglementation et sanctionner toute malversation, corruption et mauvaise gestion. C'est une des solutions pouvant enfin mettre un terme à l'accumulation de ces dettes qui faussent le fonctionnement des clubs et surtout ternissent l'image du football algérien.

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