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Infidélité, ce crime qui nous tient à l’œil

C’est peut-être triste, mais c’est comme cela ! Le divorce est prononcé tous les jours de l’année.

Plus que jamais, on divorce à tout bout de champ. Les affaires liées au statut personnel noient les juridictions.
Le drame se propage à la vitesse d’un feu en été, à midi alors que les pompiers sont loin du sinistre. Dalila a divorcé car jalouse de Naouel, la première épouse, chouchoutée par monsieur.
Dalila est partie, laissant derrière elle deux très beaux bambins hébétés essayant de comprendre le pourquoi de ce déchirement. Zahra a quitté sa famille pour des bribes avec son beau-père ! C’est ainsi que Oulaya, Samira, Oumaya, Amira, Mounia, Sakina, Khaouala, Kaouther, Saâdia Zoulikha encore Nadjoua n’ont plus de compagnons pour les prendre en vacances durant l’été 2019. Les couloirs des juridictions ne désemplissent pas de plaignants, de conjoints à la tenue laissant à désirer. Qui a raison ? Qui a tort ?
Les juges, eux le Code de la famille en main, essayent de sauver les meubles souvent broyés par les flammes du malentendu. Nous avions à plusieurs reprises parlé de l’infidélité d’un mari et de la plainte de la femme. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit.

Trop comme spectacle
Dans cette triste affaire, c’est madame Nadia. R. qui est volage ! Autoritaire, sûre d’elle, méchante et n’aimant pas les gens, mais les hommes de préférence riches car, de nos jours, les milliardaires ne se cachent pas et étalent leur vie au grand jour ! Un soir, alors qu’elle venait d’entrer après une journée à «faire» des tours de passe-passe, il lui fit la remarque et dit son désaccord de la voir rentrer tous les soirs tard, avec des vêtements défaits et une coiffure dérangée par des caresses et autres attouchements qui portent la trace d’une infidélité sans nom ! C’était trop comme spectacle, mais madame s’en fichait comme de l’an IV. N’étant pas originaire de la cité où elle réside depuis une dizaine d’années, Nadia se comportait avec désinvolture, surtout qu’elle était stérile... Et que devient Monsieur Daâlouche dans tout cela ?
L’idée de faire table rase de son passé effleure l’esprit. Il en parle à son conseil qui est catégorique :
« Attention, malheureux ! C’est presque impossible de prouver tes dires ! Il y a des conditions difficiles à réunir ; des preuves irréfutables à présenter ; il se peut même que l’on te demande des témoins oculaires. Tu vois donc qu’il t’est impossible de constituer un dossier, sans compter tout le mal que tu vas causer à ton entourage, ta famille et à la belle-famille. Alors, réfléchis bien avant de t’embarquer sur un tel bateau où les risques de scandale sont plus incommensurables que les résultats de ta faible plainte !
Les gens s’en fichent de ce qui peut arriver. Ce qui les intéresse, ce sont plutôt les bobards d’après ta dénonciation ! Ils vont rire en sous - main et te ridiculiseront. Ne sois pas têtu et suis mon conseil.
D’ailleurs, tu m’a payé pour cela !» L’homme de loi avait fini son mini prêche et attendait un rush de la part du malheureux époux qui voulait coûte que coûte rompre avec cette chipie à problèmes. «Il faudra bien que je vive, et très bien même, après la nécessaire séparation. J’ai besoin de me débarrasser de cette glue dévastatrice !»

Douloureuse rupture
Madame, qui est priée de rendre compte devant la juge pour son infidélité, mais malheureusement, la méthode à utiliser est pleine d’épines. Il pense rompre à ses torts. Il sait ce que coûte une telle démarche, mais il faut bien se débarrasser de cette femme qui n’a pas eu heureusement d’enfants avec lui, depuis tout ce temps passé à ses côtés. Et heureusement, d’ailleurs car, comment aller au-devant d’une douloureuse rupture, d’un divorce puant avec des bambins sur le plateau de la balance ? C’est le moment ou jamais d’aller au feu et extirper définitivement l’abcès qui gonfle de plus en plus et lui fait excessivement mal !
« Alors, douleur pour douleur, autant prendre la sage décision de me séparer de cette mauvaise épouse, en prenant le risque de me faire déplumer.
Quel que soit le prix à payer, je dois affronter la chose et m’en remettre au destin et surtout à Allah qui saura me réconforter grâce aux nombreuses génuflexions qui me ramèneront paix, quiétude, sérénité et équilibre !» pense en son fort intérieur, Daâlouche qui est au bord de l’explosion car la pression est trop forte. Puis, il prend la décision de se rendre aux abords du tribunal du coin et s’informe de la procédure à suivre pour mettre fin à ce drame, même s’il faut un autre drame pour l’enlever de son chemin.
Le jour du rendez-vous avec la présidente de séance, qui les écoutera évidemment à huis clos, afin de préserver l’ordre public selon la formule consacrée des magistrats qui, en de pareilles occasions entendent des vertes et des pas mûres ! Ce n’est qu’à la fin des douloureux débats, que nous apprendrons ce que se sont dit les désormais ex. Avec tout le mal qu’ils se sont fait ou dit ! Le divorce a été prononcé évidemment aux torts de Daàlouche

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