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Production céréalière

Alléger le fardeau de l’importation

«Le Gouvernement s’emploie à impulser et développer cette filière pour assurer notre sécurité alimentaire et renoncer graduellement à l’importation, désormais un lourd fardeau pour le Trésor public.»

«Le gouvernement est déterminé à impulser et développer la filière céréalière pour assurer la sécurité alimentaire du pays et renoncer graduellement à l’importation tout en ouvrant des perspectives d’exportation dans l’avenir. Le gouvernement s’emploie à impulser et développer cette filière pour assurer notre sécurité alimentaire, et renoncer graduellement à l’importation, désormais un lourd fardeau pour le Trésor public tout en ouvrant, dans l’avenir, les perspectives d’exportation. Et ce à travers la mise en place d’une stratégie globale pluriannuelle pour le développement de la filière céréalière dont l’Oaic sera son principal pilier et l’outil de l’Etat pour sa mise en oeuvre», a déclaré, lundi dernier.
Le Premier ministre, Noureddine Bedoui lors de la réunion interministérielle consacrée à l’examen du Programme de développement de la filière céréalière, notamment dans le Sud et les Hauts- plateaux.
Indiquant que «le gouvernement, est déterminé à soutenir ce secteur notamment dans le Sud et les Hauts-Plateaux, au vu des compétences et des capacités productives que recèlent ces régions faisant d’elles l’avenir de l’agriculture en général, et particulièrement la filière céréalière ». Dans ce sens, le ministre de l’Agriculture, a fait ressortir à travers un exposé détaillé les principaux indicateurs de cette filière et les mesures proposées pour son développement. Ce dernier a fait état de la hausse considérable des niveaux de production atteignant 56,3 millions de quintaux, avec une augmentation remarquable de la quantité du produit collecté, de l’ordre de 28 millions de quintaux, soit 152% par rapport aux niveaux de collecte enregistrés au cours de la dernière décennie. A ce sujet, il faut dire que la production céréalière connaît actuellement, un vent de stabilité en maintenant pour la 2e année consécutive un niveau de production de 60 millions de quintaux. Dans le même sillage, il est à préciser que les retombées des mesures prises par le gouvernement en matière de rationalisation des importations de céréales, font état d’une réduction des importations de 1 milliard de dollars, dont 908 millions pour le blé dur.
Or, toute la problématique réside dans la production du blé tendre, qui s’avère pour l’heure irréalisable sur le sol algérien, pour des raisons climatiques et techniques, selon les spécialistes. Alors qu’en matière de consommation, cette matière est la plus prisée par le consommateur algérien. la production de pain à partir de blé dur reviendrait moins cher et engendrerait des impacts de rationalisation plus importants.
Dans ce sens, il a été décidé lors de cette réunion, la mise en place d’« une panoplie de procédures exceptionnelles de soutien en vue d’encourager les investisseurs agricoles dans le domaine de la production céréalière à l’effet d’augmenter leur niveau de production et élargir leurs investissements, notamment à travers l’augmentation des prix d’achat du blé tendre sur tout le territoire national et en décrétant une aide supplémentaire au profit des producteurs des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Les propositions, devront être présentées lors de la réunion du gouvernement pour adoption ».
Par ailleurs, l’autre grande faille que présente cette filière, n’est autre que le gaspillage du pain. A ce sujet le Premier ministre n’a pas manqué de relever que « l’impératif de poursuivre le travail pour la rationalisation de la consommation locale en blé tendre, à travers notamment la lutte contre le gaspillage dans la consommation du pain et à diversifier le mode alimentaire pour protéger la santé du citoyen». Et d’ajouter : «le phénomène de gaspillage du pain, a atteint un seuil alarmant et pèse sur le Trésor public et s’oppose aux valeurs de notre société.
Les statistiques font état de 10 millions de baguettes gaspillées par jour, soit 36 milliards de DA par an».

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