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Face à la chute des prix du pétrole

L’Algérie appelle à une action rapide

L’Opep, dont elle assure la présidence, se réunit avec ses partenaires à partir de demain à Vienne, en Autriche, pour probablement décider d’une nouvelle coupe d’environ 1 million de barils/j.

Pas de fumée sans feu. Le marché a vite enregistré cette information et n'a pas mis longtemps pour réagir. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole, avec à sa tête son chef de file, l'Arabie saoudite, milite pour une nouvelle coupe de un million de barils par jour.
Face à la brutale rechute des prix, l'Algérie appelle à une action «solidaire» et «rapide». L'Opep, dont elle assure la présidence, se réunit à partir de demain à Vienne, en Autriche durant 48 heures pour très probablement décider de réduire davantage son offre. Le ministre algérien de l'Energie a lancé un appel dans ce sens. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doivent entreprendre une action consensuelle et rapide pour faire face à la détérioration inquiétante des marchés pétroliers, en raison de la propagation du coronavirus, a indiqué Mohamed Arkab. «Au regard de la situation du marché pétrolier qui est extrêmement grave, l'Algérie appelle à une action concrète, crédible, solidaire et rapide afin de ne pas anéantir l'ensemble des efforts consentis depuis 2016 par les pays signataires de la Déclaration de coopération», a déclaré le président en exercice de l'Opep cité par une dépêche de l'APS datée d'hier. Le 28 septembre 2016, lors d'un sommet de l'Opep qui s'est tenu en marge du 15ème Forum international de l'énergie, est né l'accord historique d'Alger qui a abouti à une baisse de la production de l'organisation de 1,2 million de barils par jour. Ses 11 alliés, dont la Russie décideront d'un retrait de 600 000 barils par jour. 1,8 million de barils par jour au total ont été retirés du marché à partir du 1er janvier 2017, ce qui a permis aux cours de l'or noir de rebondir significativement et de se maintenir au-dessus de la barre des 60 dollars, durablement, avant qu'ils ne dégringolent à nouveau avec l'apparition du coronavirus, ce qui a provoqué une chute spectaculaire de la demande de la Chine, foyer du nouveau type de virus et premier pays importateur d'or noir dans le monde. «La propagation de l'épidémie de coronavirus a impacté sévèrement les prix, au cours des deux derniers mois, en passant aux alentours de 50 dollars le baril contre plus de 65 dollars en début d'année, soit une baisse de plus de 15 dollars par baril.» a relevé le ministre algérien de l'Energie. Sous la pression de ces effets d'annonce, l'or noir qui avait subi la semaine, dernière une lourde perte de plus de 13%, semblait vouloir rectifier le tir. Il a aligné deux séances de hausse consécutives significatives.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, valait hier vers 17h15, heure algérienne,
52,52 dollars, soit un gain de 62 cents par rapport à la séance de la veille. Un réveil qui doit se confirmer...

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