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Crise économique et dégringolade des prix du pétrole

L’Algérie tient le choc !

Si les investissements de Sonatrach ont été revus à la baisse de 7 milliards de dollars, il est par contre exclu de recourir à l’endettement extérieur pour les financer.

Le Covid-19 a mis l'économie mondiale à genoux. Les prix du pétrole ont connu des niveaux historiquement bas. L'Algérie qui tire l'essentiel de ses revenus de ses exportations d'hydrocarbures a été sévèrement impactée et continuera certainement à en pâtir tant que les cours de l'or noir n'auront pas retrouvé des niveaux acceptables. Une conjoncture morose, défavorable qui a pris naissance avec l'épidémie de coronavirus qui a fait son apparition au mois de décembre 2019. Les flottes aériennes sont clouées au sol, les transports maritimes et terrestres sont à l'arrêt tandis que les entreprises se sont vidées de leurs salariés. Conséquence: la demande mondiale de pétrole s'est contractée de plus de 30% ce qui s'est répercuté sur les prix du pétrole qui ont enregistré des baisses historiques. L'Algérie tient-elle le choc? La réponse est oui, vraisemblablement même si les répercussions sur son déficit commercial contribueront à incontestablement le creuser davantage. Les pouvoirs publics restent optimistes quant aux capacités du pays à surmonter cette crise qui de toutes les manières finira bien par s'estomper. Les premières mesures de déconfinement prises par certains pays développés (Allemagne, France et surtout Chine), gros consommateurs d'or noir en vue de relancer leur machine économique, laissent entrevoir une lueur d'espoir. «Le recul de la pandémie du coronavirus et la reprise graduelle de la croissance économique en Chine, qui devrait s'étendre aux pays européens et aux Etats-Unis entraînera une reprise progressive de l'économie mondiale à partir du deuxième semestre de l'année en cours» a fait remarquer le ministre de l'Energie qui a affirmé que l'Algérie avait les moyens et les ressources nécessaires pour dépasser la crise pétrolière mondiale et son incidence sur son économie. Les prix du pétrole sont pourtant trop bas pour afficher une telle assurance. N'y a-t-il pas de raisons de s'inquiéter? «Il y a deux jours, le prix du brut algérien s'est situé entre 12 et 14 dollars le baril avant de grimper à 20 dollars. Le coût moyen de production du brut algérien est de 14 dollars le baril et l'essentiel de la production se fait dans les champs de Hassi Messaoud où il revient à 5 dollars à peine» avait souligné Mohamed Arkab jeudi dernier. La situation n'est donc pas désespérée? «Tout ce qui se dit sur les coûts de production du brut algérien (Sahara Blend) et la capacité de l'Algérie à faire face à la crise du pétrole indique que l'Algérie possède les ressources et les moyens suffisants pour s'en sortir» a affirmé le successeur de Mustapha Guitouni. La compagnie nationale des hydrocarbures qui reste la colonne vertébrale de l'économie nationale a dû toutefois revoir ses investissements à la baisse de 7 milliards de dollars. Quel préjudice peut-elle en subir? «Cette première mesure permettra de réduire l'impact de la crise sur l'économie nationale, en ce sens que ce volume de réductions constituera un complément au prix du baril», a-t-il expliqué. Le choix du non-recours à l'endettement extérieur au moment où Sonatrach a mis en place un plan d'action pour traverser cette conjoncture difficile est aussi un indice mis en exergue par le ministre de l'Energie pour soutenir que l'Algérie est armée pour faire face à ce «cataclysme» économique. «Toutes ces mesures, ajoutées aux ressources disponibles, nous permettent d'être à l'aise pour traverser cette crise» a assuré Mohamed Arkab. Reste à espérer qu'elle ne s'inscrira pas dans le temps.

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