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Rassemblement des travailleurs de Sider El Hadjar et la Sonatrach

La retraite proportionnelle mobilise

Des dizaines de sidérurgistes et des travailleurs de la Sonatrach, revendiquent la révision de leur statut de retraite et la nature de leur travail.

Dans un rassemblement
observé, hier, devant le siège de l'Union locale de l'Ugta de Annaba, des travailleurs représentant plusieurs secteurs économiques de l'industrie à Annaba, Sider El Hadjar et la Sonatrach entre autres, ont soulevé leurs préoccupations professionnelles. Celles-ci consistent en la révision de leur statut de retraite et à définir leurs métiers, parmi les métiers pénibles, avons-nous appris sur place. À travers cette énième action, les contestataires revendiquent le retour à l'application de la loi sur la retraite proportionnelle, fixant le départ à la retraite à l'âge de 50 ans. Plusieurs interlocuteurs ont expliqué qu'ils ont à leur actif plus de 32 ans de service, pouvant de ce fait, leur permettre de partir en retraite avant l'âge limite fixé par la loi, à 60 ans. «L'annulation de la retraite proportionnelle a négligé dans l'adoption du projet de loi, une tranche de travailleurs en âge de retraite normale», a fait savoir un sidérurgiste, qui a précisé dans le même sillage, «que cette loi est amputée quand on considère qu'elle n'a pas pris aussi en compte les métiers pénibles, comme c'est le cas pour les travailleurs d'El Hadjar». Ces métiers pénibles qui n'ont pas été définis en tant que tels et l'application du départ en retraite proportionnelle, pour cette catégorie de travailleurs, ont contraint des dizaines de travailleurs de la sidérurgie et de la Sonatrach entre autres, à recourir au rassemblement. Rappelons que, cette action qui n'est pas la première du genre, depuis la promulgation de la loi sur la retraite anticipée. Dans le sillage de leur propos, les protestataires ont fait état de leur état de santé. «notre majorité se retrouve, avant le départ en retraite, avec des maladies chroniques, en raison des efforts que nous fournissons dans ces métiers pénibles», a lancé un travailleur, se disant hypertendu à cause de la haute température de 400° du HF2. Par ailleurs, il convient de noter que, les protestataires avaient dans un temps passé, remis leurs doléances à l'Union locale de l'Ugta de Annaba. Cette dernière qui avait, comme rapporté par nos interlocuteurs, promis de transmettre au patron de la Centrale syndicale de l'Ugta, juste après la nomination du nouveau gouvernement. Or jusqu'à la mise sous presse, les protestataires n'ont pas été informés du transfert ou pas de leurs doléances, aux acteurs concernés, à savoir le ministre de l'Industrie, du Travail et le patron de la Centrale syndicale. Toutefois, le chargé de la réglementation au niveau de l'Union locale de l'Ugta de Annaba, leur a demandé de désigner quatre représentants, pour ce déplacement dans la capitale où ils devront présenter leurs doléances au secrétaire général de l'Ugta Salim Laâbatcha. Au terme du sit-in, les protestataires, après avoir chargé quatre parmi les leurs pour se rendre à la Centrale syndicale, les contestataires ont décidé de sit-in cycliques, dans l'attente de l'aboutissement de leur situation. Ainsi, s'estimant remplir toutes les conditions relatives à la retraite, les protestataires se disent victimes de l'annulation de la retraite anticipée sans condition d'âge. Une abrogation jugée inéquitable au vu des 32 ans de loyaux services accomplis. Pour cela, certains travailleurs apostrophés sur les lieux, l'ensemble de leurs revendications, à l'unanimité, ne présente aucune divergence.

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