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Salon international de la pharmacie

Les industriels appelés à innover

Le ministre délégué du secteur a affirmé que le gouvernement ambitionne de couvrir la facture des importations de produits pharmaceutiques par l’export des produits locaux d’ici 10 à 15 ans.

Est-ce le renouveau de l’industrie pharmaceutique? Répondre à cette question oblige tout d’abord à rappeler que le président de la République en a fait une priorité, lui consacrant tout un département ministériel. Ensuite, il faut retenir que Abderrahmane Lotfi Benbahmed, le ministre délégué à la tête du secteur, a consacré sa première sortie officielle, à dévoiler les grandes lignes de son plan pour développer la production des médicaments. Une stratégie qui s’articule autour de l’innovation, l’encouragement des exportations, pour réduire la facture d’importation, sans oublier la mise en place de plusieurs mesures pour garantir la disponibilité des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, et qui sont souvent touchés par la pénurie.
En effet, c’est ce qui ressort de la déclaration faite jeudi dernier par le ministre délégué chargé de l’Industrie pharmaceutique à l’occasion de l’inauguration de la 28e édition du Salon international de la pharmacie en Algérie (Siphal 2020). Abderrahmane Lotfi Benbahmed, a appelé « les industriels du secteur à s’orienter vers une production locale innovante basée notamment sur la maîtrise des biotechnologies».Parmi les industriels visés par cet appel, l’entreprise publique Saidal qui, selon le ministre délégué, «doit constituer un pionnier dans la production pharmaceutique nationale à forte valeur ajoutée, à travers des produits innovants et la maîtrise des biotechnologies».
Dans ce cadre, le même responsable a estimé que «l’entreprise Saidal doit se régénérer pour passer à une nouvelle étape».«Elle a été pionnière dans le générique. Il faudrait qu’elle soit encore leader dans les produits à forte valeur ajoutée et dans la maîtrise des nouvelles technologies », a-t-il souligné, ajoutant que « Saidal peut constituer l’une des plateformes de développement dans la stratégie nationale de la diversification des produits pharmaceutiques fabriqués localement ».
L’innovation permettra, selon le ministre délégué à mieux exporter. Le ministre délégué, a fait savoir, dans ce sens, que le gouvernement ambitionne de couvrir la facture des importations de produits pharmaceutiques par l’export des produits locaux, d’ici 10 à 15 ans. « Pour ce faire, nous accompagnerons l’ensemble de nos opérateurs économiques. Nous mettrons en place dans les prochains mois tous les instruments nécessaires pour soutenir cet export», a-t-il affirmé, notant que l’orientation des laboratoires pharmaceutiques nationaux vers l’export ne constitue pas seulement un axe de développement « mais aussi une nécessité pour le développement économique de notre pays ».
Il a ainsi rappelé que l’un des leviers de soutien à l’industrie locale est la mise en œuvre d’un fast track, à savoir un couloir vert pour faciliter l’enregistrement des médicaments produits localement, notamment ceux fabriqués en quantité insuffisante ou strictement importés.«Pour l’enregistrement local des médicaments, nous sommes en train de mettre en place un système numérisé pour mettre en place un couloir vert pour les producteurs locaux », a-t-il expliqué. Lors de sa visite, Abderrahmane Lotfi Benbahmed a également appelé les multinationales du secteur, activant en Algérie, à créer de la valeur ajoutée dans le pays, à travers le transfert technologique, la création d’emplois, le paiement d’impôts mais aussi l’export.
Le ministre délégué qui connaît bien les problèmes liés au dossier du marché des médicaments n’a pas manqué l’occasion de rassurer les personnes atteintes de maladies chroniques, quant à la mise en place de plusieurs mesures pour garantir la disponibilité des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur et qui sont souvent touchés par la pénurie.
« L’objectif est la prise en charge de la population en termes de disponibilité des médicaments. Il faut un système de régulation des stocks de chaque pharmacie hospitalière par rapport à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) », a-t-il estimé.

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