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Algérie-France : le sens de l’Histoire

Lors de sa visite à Alger en juillet 2013, l’ancien président français, François Hollande, promettait un «nouvel âge» dans les relations algéro-françaises. Son enthousiasme lui faisait entrevoir un âge d’or. La suite nous la connaissons tous et jusqu’à hier, il n’était pas du tout évident d’évoquer quel que soit de véritablement exceptionnel entre les deux pays. Alger et Paris s’étaient certes, entendus sur un niveau de coopération opérationnelle. à un moment on sentait bien que les gouvernements, tant français qu’algériens, voulaient rattraper le retard, mieux, franchir le point de non-retour dans la consolidation des divers partenariats, politique, économique, culturel.
Sous le quinquennat de François Hollande, on avait cru sentir un réchauffement des relations et un respect mutuel, de sorte à ce que la France semblait enfin comprendre que son intérêt était dans un traitement d’égal à égal de son voisin du Sud et néanmoins ancienne colonie. D’ailleurs, les officiels français avaient bien saisi et le saisissent toujours d’ailleurs, l’attachement des Algériens à leur souveraineté et à leur dignité et que la seule manière de faire des affaires avec l’Algérie, c’est de changer de logiciel des rapports et de mettre de côté les velléités néocolonialistes qui continuent, malheureusement, d’habiller quelques politiques de l’Hexagone. On en veut pour preuve la réaction épidermique des nostalgiques de l’Algérie française, lorsque le candidat Macron avait évoqué les crimes coloniaux.
L’heure est aujourd’hui à une nouvelle tentative de rapprochement, sans jurer de son efficacité. Et pour cause, la maladie de l’ancien président de la République a été un facteur d’éloignement. Et le Mouvement populaire du 22 février 2020 a jeté un froid dans les relations entre les deux pays. Aujourd’hui, force est de constater qu’Alger comme Paris, ont visiblement l’intention de reprendre les choses en main et de faire un autre «bout de chemin». L’on s’attend donc à ce que les instances de coopérations soient réveillées.
Il s’agira bien entendu dans un futur proche de faire rencontrer les Premiers ministres pour avancer sur les dossiers. On verra, dans les semaines à venir, s’il y a une réelle détermination à construire un pont sur la Méditerranée et de le consolider pour le rendre très résistant à toutes les attaques d’où qu’elles viennent. Les premiers signaux, du reste positifs, se traduiront-ils sur le terrain, maintenant qu’un sommet bilatéral est très possible, voire souhaitable d’un côté comme de l’autre ?.

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