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Après l’ingérence, les fake news

Soubresauts. Plus les jours passent et plus la préparation du rendez-vous historique du 12 décembre prochain se consolide. L'autorité indépendante d'organisation de cette élection connaît une activité débordante. Les postulants à la candidature sont de plus en plus nombreux à retirer les formulaires de signatures. La révision électorale qui s'est terminée, hier, a enregistré une affluence inédite. Tous les partis qui comptent dans le pays ont déclaré participer à l'élection présidentielle. Avec ou sans candidat. Se sont joints également des candidats indépendants ainsi que - fait unique depuis l'indépendance - trois femmes sont candidates. Plus les jours passent et plus les groupes qui sont contre l'élection présidentielle- ou si vous voulez les partisans du vide et de ses dégâts- multiplient et diversifient leurs actions. Depuis la réussite du panel dirigé par Karim Younès, les «perturbateurs» sont passés à de nouvelles phases. D'abord les relais étrangers sont appelés en renfort. On a vu une députée européenne s'ingérer dans nos affaires avant d'être recadrée par la porte-parole de l'UE. Ensuite, une députée française et son suppléant- un binational- débarque chez nous avec un visa de touriste pour soutenir ceux qui se réclament «démocrates» tout en étant allergiques à des élections. Ensuite, c'est la CGT et Force ouvrière (deux syndicats français) qui viennent de prendre le relais selon la radio française RFI. Les liens de certains groupuscules algériens avec des réseaux étrangers se sont démasqués par eux-mêmes. L'opinion publique nationale se fera ainsi, plus facilement une idée sur les objectifs de ceux qui ne veulent pas d'une présidentielle. Sur le danger surtout. A ces actions de l'étranger s'ajoutent celles de l'intérieur. Hier, le ministre de la Justice a dû publier deux démentis en une seule journée. Le premier concerne une fausse information publiée par un site électronique qui avait affirmé que «le juge qui a libéré Karim Tabbou a été interrogé par les services secrets». Ce qui est archifaux dénonce le ministère. Le second démenti concerne un quotidien qui a affirmé que tous ceux qui avaient retiré les formulaires de signatures faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Archifaux deux fois. Ces actions ne sont que des soubresauts d'échec. L'Algérie a gagné. Le 12 décembre, le vote des Algériens aura un double sens. Elire leur président et crier leur victoire au monde entier!

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