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Le challenge de demain

La pandémie de Covid-19 a permis à l'humanité de connaître sa place dans la création. L'homme a beau dominer toutes les autres espèces, il a courbé l'échine devant un microscopique organisme qui n'est même pas vivant. Le fameux virus, qu'on n'avait pas vu venir, a mis à genoux les plus puissantes économies de la planète. Et les domaines où les sociétés croyaient tenir leur force, se sont effondrés en quelques jours. Ainsi, les pays à pétrodollars, ceux à tourisme de masse ou de luxe, ou encore les nations qui s'appuyaient sur les industries, sont quasiment tous logés à la même enseigne.
À voir les premiers effets de la pandémie, on pourrait avoir ce genre de réflexions, sauf que dans cette nouvelle épreuve qu'affronte l'humanité, il y a ceux qui subissent, ceux qui luttent et enfin ceux qui attendent qu'on leur apporte la solution. À bien suivre le comportement des uns et des autres face au virus, on est bien obligé de constater que l'humanité est bel et bien régie par la loi du plus fort. Mais que dans cette même loi, il est au moins une exception, dont on ne peut faire l'économie. Et pour cause, la Guerre froide, qui ressurgit et qui prend des allures de batailles scientifiques entre l'Est et l'Ouest, fait clairement ressortir un nombre de pays puissamment armés en laboratoires. Les «belligérants» ont engagé une course contre la montre pour obtenir le très attendu vaccin, censé vaincre le Covid-19. Ces pays se comptent sur les doigts d'une seule main. L'Algérie n'y figure pas. Elle est dans le deuxième groupe de pays, ceux qui s'apprêtent à engager une autre course, celle pour acquérir le fameux remède.
Objectivement, il aurait été miraculeux d'imaginer notre pays à la pointe de la recherche scientifique jusqu'à concurrencer les blocs de l'Est et de l'Ouest. Il est donc tout à fait admis que le gouvernement use de son savoir-faire diplomatique, plutôt que de son armée de scientifiques en pareilles circonstances. Le Premier ministre a fait une promesse aux Algériens et l'on peut raisonnablement estimer qu'il est en position de la tenir. Mais cela ne doit pas nous amener à la satisfaction béate. Il faut, au contraire, travailler pour faire partie, non pas des pays qui attendent, mais de ceux qui créent.
Cela pour dire que tant que l'Algérie n'est pas parvenue à un niveau de maîtrise scientifique, à même de produire elle-même les facteurs de sa survie, il y aura encore du chemin à parcourir...

De Quoi j'me Mêle

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