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Le non-recours au FMI fait des vagues

«P'ti pont». Sans en être sûrs, les usuriers internationaux espéraient, malgré tout, nous mettre le grappin dessus. De toutes les annonces faites, vendredi dernier, par le président Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec la presse algérienne, seul le non-recours aux prêts du FMI et de la Banque mondiale a attiré l'attention des milieux de la finance internationale et de leurs relais. à lire les titres des médias étrangers qui se sont emparés du sujet, on devine aisément leur grande déception. Avec cette impression que nous étions attendus au tournant pour nous faire la peau. L'embuscade dure depuis la dernière décennie du siècle dernier. Petit rappel des faits de l'époque: l'Algérie avait une dette extérieure de plus de 27 milliards de dollars. Avec 10 milliards de dollars de recettes pétrolières annuellement elle devait payer dans le même temps 9 milliards de dollars d'intérêts de la dette. Nous étions pris au piège d'une dette chronique. Il a fallu cinq années passées sous les fourches Caudines du FMI avant de sortir du tunnel. Un affreux souvenir que les Algériens ne sont pas près d'oublier. Et c'est ce même scénario vers lequel veulent nous pousser les «rabatteurs» de l'institution de Bretton Woods. Jugez-en: «L'Algérie au bord de la cessation de paiements» titrait Le Point du 18 septembre dernier. «L'Algérie enregistrera le pire déficit budgétaire de la région, prévient le FMI» est le titre de Jeune Afrique du 15 avril dernier. C'était avant la rencontre du président avec la presse. Voilà quelques réactions des médias étrangers, hier, après l'audience présidentielle: «Le président algérien exclut le recours au FMI malgré la chute du pétrole», «L'Algérie refuse le prêt du FMI: idéologie et rationalisme», «Algérie: le président Tebboune ne veut pas du FMI». Rien, aucun autre point de la rencontre n'a été repris. Une fixation qui en dit long. D'autant que le FMI et la BM ont été poliment remerciés par le président Abdelmadjid Tebboune après leur proposition, il y a un mois, de prêter à l'Algérie 130 millions de dollars sans intérêts pour lutter contre le coronavirus. Ce qui ressemble à un test sur l'état de santé financière du pays. Vendredi dernier, le chef de l'Etat a dit préférer la bancarisation des fonds algériens. Et puis il y a les 5 milliards de dollars que détient, en titres, l'Algérie sur le FMI. Il ne faut pas oublier que cette fois, les créanciers c'est nous!

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