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Un message palestinien

Anticipant le scrutin de la présidentielle américaine, le 3 novembre prochain, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé les Nations unies, vendredi dernier, à balayer les résidus du mandat, outrageusement pro sioniste, de Donald Trump et de son «plan du siècle» en organisant une «conférence internationale, en début d'année prochaine, qui réunisse toutes les parties concernées». C'est lors de son intervention par visioconférence à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU que le chef de l'Autorité palestinienne a réclamé cette conférence qui «doit avoir l'autorité nécessaire pour réclamer un processus de paix sincère, sur la base du droit international», de nature à «mettre fin à l'occupation illégale par l'Etat hébreu des terres occupées depuis juin 1967 et de «garantir au peuple palestinien son indépendance et sa liberté dans son propre Etat». Avec cette initiative, Abbas met le doigt sur l'unilatéralisme du président américain, Donald Trump, qui a ouvert, pêle-mêle, une série de conflits et de crises, y compris avec les grandes puissances comme la Chine et la Russie, mais pas seulement, puisqu'il n'a pas hésité, également, à malmener ses «alliés» de l'Union européenne. Fort de son slogan de campagne de 2016, America first, il aura, durant quatre ans, mis le monde sens dessus dessous et c'est, tout naturellement, au Moyen-Orient que ses prétendus efforts en faveur de la paix auront aggravé les risques de graves affrontements. Sans doute, était-ce là, à ses yeux et à ceux de ses proches conseillers dont son gendre Kushner, le meilleur moyen pour prendre à la gorge les monarchies du Golfe et leur arracher une «normalisation», sans condition aucune, avec le gouvernement sioniste de Benjamin Netanyahu. Ulcéré par les récents évènements qui ont secoué le Proche-Orient et permis à Israël et, surtout, à l'administration Trump de crier victoire, promettant que d'autres pays arabes vont mettre genoux à terre, dans les mois qui viennent, au détriment de la cause sacrée, les Palestiniens ont saisi cette occasion pour, d'une part, répondre au plan de paix à la sauce Trump et compagnie, et, d'autre part, rappeler toutes les résolutions internationales relatives aux droits du peuple palestinien à un Etat, avec El Qods-Est comme capitale. «Par son agression, a martelé Mahmoud Abbas, Israël a renié tous les accords qu'il a signés et a sapé la solution à deux Etats», dans l'unique but, «unilatéral et irresponsable», de saborder, totalement, les chances d'une paix véritable.

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