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Damas et son allié russe bombardent les positions terroristes à Idlib

Ankara tente d’imposer un nouveau cessez-le-feu

Au moins 28 personnes, dont sept civils, ont été tuées dans des bombardements du régime syrien et de l’allié russe dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui affirme que des civils ont péri jeudi dans des bombardements au sud de la province d’Idlib et au nord de la province voisine de Hama, tandis que 21 rebelles et terroristes ont été tués dans ces raids aériens syriens et russes. Parmi les combattants tués figurent des terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par HTS - Al Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, qui contrôle la majorité de la région d’Idlib.
L’armée russe a déclaré mercredi qu’une trêve avait été conclue entre les forces gouvernementales et les rebelles à Idlib après une médiation de la Turquie, parrain de certains groupes insurgés en Syrie, et de la Russie. Mais Ankara a démenti et son ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a indiqué jeudi qu’il n’était «pas possible» d’affirmer encore qu’un cessez-le-feu avait été mis en place à Idlib. Il a toutefois soutenu que Moscou et Ankara déployaient des «efforts sérieux et sincères» pour parvenir à une trêve. Ces dernières semaines, la province d’Idlib a été la cible de bombardements quasi quotidiens de l’Armée arabe syrienne et de son allié russe. Cette région qui échappe toujours au contrôle de Damas, avait pourtant fait l’objet d’un accord sur la création d’une «zone démilitarisée» en septembre dernier entre Moscou et Ankara, ayant permis d’éviter une offensive d’envergure. Cette poussée de violence, dans une région où vivent environ trois millions de personnes, a fait 360 morts civils depuis fin avril, selon l’OSDH.
Le ministre turc des Affaires étrangères a affirmé hier que la Russie n’avait pas d’»excuse» pour ne pas faire pression sur le régime syrien afin de faire cesser ses frappes dans le nord-ouest de la Syrie.»Qui sont les garants du régime à Idlib et en Syrie, en général ? La Russie et l’Iran. Nous n’acceptons pas l’excuse selon laquelle ‘’on ne peut pas se faire entendre par le régime’’», a déclaré le ministre turc, Mevlut Cavusoglu, lors d’un entretien télévisé. «Depuis le début, nous avons dit que nous sommes les garants de l’opposition. Il n’y a eu aucun problème avec l’opposition modérée», a-t-il ajouté, la dissociant des «groupes radicaux». La région d’Idlib, qui abrite environ trois millions d’habitants dans le nord-ouest de la Syrie en guerre, est soumise depuis fin avril quasi-quotidiennement aux raids meurtriers de l’armée syrienne et de son allié russe, en riposte aux attaques incessantes des terroristes de HTS qui cherchent à reconquérir du terrain du côté de Hama, notamment.
Or, les combats dans cette région frontalière de la Turquie étaient censés cesser à la faveur d’un accord conclu entre Ankara et Moscou en septembre 2018 visant à y instaurer une «zone démilitarisée» pour séparer les territoires contrôlés par les insurgés et les terroristes des zones gouvernementales. L’initiative pressante turque avait permis d’empêcher une offensive à grande échelle de l’armée syrienne, qui a dû cependant mener des raids aériens par intermittence, avant de les intensifier à partir de fin avril, avec des combats au sol, face aux menaces des groupes terroristes et rebelles. Dans un rare étalage public de leurs divergences, Moscou et Ankara se sont contredits à plusieurs reprises ces derniers jours au sujet d’Idlib. Moscou a ainsi annoncé la conclusion d’un cessez-le-feu à Idlib mercredi soir, mais Ankara a démenti le lendemain, estimant qu’il n’était «pas possible» de parler de «cessez-le-feu total». Les deux alliés ont aussi eu deux versions contradictoires à propos d’une attaque menée jeudi contre un poste d’observation turc à Idlib, qui a blessé trois soldats turcs. Ankara a fait état de frappes «délibérées» de Damas, mais Moscou a avancé que l’attaque n’avait pas été commise par le régime, mais par des «terroristes» que l’aviation russe aurait ensuite bombardés à la demande d’Ankara. Mais le ministère turc de la Défense a démenti cette version, affirmant que les «informations de presse» faisant état de bombardements russes à l’aide de coordonnées fournies par Ankara «ne reflètent pas la réalité».

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