{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Retrait américain de Syrie

La France et le Royaume- Uni préparent leur repli

Le retrait américain du nord de la Syrie, annoncé dimanche, met les pays membres de la coalition internationale anti-EI au pied du mur, à l’instar de la France qui a annoncé des mesures pour protéger ses troupes au sol, dont elle doit désormais envisager le repli. Paris va prendre «dans les prochaines heures» des mesures pour «assurer la sécurité des personnels français militaires et civils» présents dans le nord-est de la Syrie, théâtre d’une offensive turque contre les Kurdes, a annoncé l’Elysée dans la nuit de dimanche à lundi, à l’issue d’un Conseil restreint de défense. Contacté, l’état-major français a refusé d’en dire plus, en invoquant «des raisons de sécurité». Quelques heures auparavant, le chef du Pentagone, Mark Esper, avait annoncé le retrait de jusqu’à 1.000 soldats américains du nord de la Syrie - soit la quasi-totalité des forces dans le pays - évoquant une «situation intenable» pour des troupes qui «peuvent se retrouver prises en étau» entre les Kurdes et les Turcs. La France ne communique jamais sur les missions assignées au Commandement des opérations spéciales (COS). Mais l’annonce américaine force aujourd’hui les autorités françaises à reconnaître la présence de militaires au sol en Syrie. Or leur maintien semble impossible sans le soutien américain. Quelques centaines de membres des forces spéciales françaises y sont déployées pour épauler les milices kurdes contre Daesh, dans le cadre d’une coalition internationale. Les Britanniques, qui comptent également quelques centaines de forces spéciales, se tiennent prêts à retirer leurs troupes en cas de retrait total des forces américaines, selon The Times.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours