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Trump «salue le peuple bolivien» et attend le tour du Venezuela

«Nous sommes prêts pour la bagarre», réplique Maduro

«Cette embuscade contre Evo Morales a été organisée par l’impérialisme nord-américain et (...) ils disent que ça concerne maintenant le Venezuela et le Nicaragua», a déclaré Maduro. «Alerte compatriotes, nous allons au combat. Vous cherchez la bagarre ? Nous sommes prêts.»

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé être «prêt pour la bagarre» après que le président américain Donald Trump eut déclaré lundi que la démission du président bolivien Evo Morales donnait «un signal fort» aux gouvernements «illégitimes» du Venezuela et du Nicaragua. «Cette embuscade contre Evo Morales a été organisée par l’impérialisme nord-américain et (...) ils disent que ça concerne maintenant le Venezuela et le Nicaragua», a déclaré Maduro. «Alerte compatriotes, nous allons au combat. Vous cherchez la bagarre ? Nous sommes prêts pour la bagarre», a-t-il poursuivi. Donald Trump s’est félicité lundi de la démission forcée du président bolivien Evo Morales, y voyant «un signal fort» pour les «régimes illégitimes» d’Amérique latine et saluant la décision de l’armée de lâcher le dirigeant socialiste.»Les Etats-Unis saluent le peuple bolivien pour avoir demandé la liberté et l’armée bolivienne pour avoir respecté son serment de protéger non un seul individu, mais la Constitution de la Bolivie», a déclaré Trump dans un communiqué. Pour sa part, Maduro a réitéré ses propos selon lesquels la démission d’Evo Morales représentait un «coup d’Etat commis et financé par la Maison-Blanche». Lâché par l’armée dimanche après trois semaines de violentes manifestations, Evo Morales était l’un des derniers représentants de la «vague rose» qui a déferlé au tournant des années 2000 sur l’Amérique latine, faisant virer à gauche le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Equateur et le Venezuela.
Le désormais ex-président bolivien Evo Morales a annoncé son départ pour le Mexique où il a obtenu l’asile politique, alors qu’un climat d’incertitude règne dans le pays où l’armée est intervenue aux côtés de la police pour y rétablir l’ordre. Lâché par l’armée et la police qui l’ont contraint de démissionner dans la foulée d’une révolte populaire contre le résultat du scrutin présidentiel de fin octobre jugé «frauduleux», Morales, 60 ans, s’est dit menacé dans son pays. Des médias locaux ont annoncé qu’un avion militaire mexicain avait atterri dans un aéroport de la région centrale de Cochabamba, le fief du leader socialiste, après une escale à Lima, comme l’avaient indiqué les autorités péruviennes. Le président socialiste a démissionné mais aussi les successeurs prévus par la Constitution dans l’hypothèse d’un départ du chef de l’Etat: le vice-président Alvaro Garcia, la présidente et le vice-président du Sénat ainsi que le président de la Chambre des députés, laissant le pays sans président. C’est donc la deuxième vice-présidente du Sénat, Jeanine Aez, qui a revendiqué la présidence par intérim. «Nous allons convoquer des élections avec des personnalités qualifiées qui vont conduire le processus électoral afin de refléter ce que veulent tous les Boliviens», a-t-elle déclaré. Par ailleurs, le Parlement où les partisans d’Evo Morales sont majoritaires, a siégé pour entériner les démissions et nommer le remplaçant par intérim
de celui qui présidait la Bolivie depuis 2006. Et l’Organisation des Etats américains (OEA) a appelé lundi «à la paix et au respect de la loi» pour régler la crise politique en Bolivie et demandé «une réunion d’urgence» du Parlement bolivien «pour garantir le fonctionnement des institutions et nommer de nouvelles autorités électorales pour garantir un nouveau processus électoral». Elle a en outre annoncé qu’elle tiendrait une réunion sur la situation en Bolivie. Sur le terrain, la tension demeure vive entre les partisans et les adversaires de Morales.

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