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Tunisie

Qalb Tounes appelle Fakhfakh à «s’ouvrir sans exclusion»

La Présidence tunisienne a annoncé, lundi, que le président Kaïs Saïed a désigné l’ex-ministre des Finances, Elyes Fakhfakh, pour former le prochain gouvernement dans un délai d’un mois, non renouvelable selon l’article 89 de la Constitution.

Le Parti Qalb Tounes a appelé, mardi, le chef du gouvernement tunisien désigné, Elyes Fakhfakh à s’ouvrir à toutes les forces vives et partis politiques sans exclusion. Dans une déclaration à l’issue de la réunion de son bureau politique, le parti, cité par l’agence TAP, a affirmé qu’il n’avait «aucune réserve initiale ou personnelle» contre le choix de l’ancien ministre Elyes Fakhfakh pour former le gouvernement. Qalb Tounes a également appelé le chef du gouvernement désigné à «consulter toutes les forces vives et les partis sur la forme du gouvernement, et à mettre en place le programme approprié afin d’assurer un appui politique et parlementaire pour surmonter les défis et atteindre les objectifs souhaités afin que la Tunisie sorte de sa profonde crise économique et sociale».
Toutefois, la formation politique représentée au Parlement par 38 députés, a déploré le fait que le président Kaïs Saïed «n’a pas consulté directement les partis vainqueurs aux élections représentées à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et ne s’est pas appuyé sur les noms proposés pour former le gouvernement».
La Présidence a annoncé, lundi, que le président Kaïs Saïed a désigné l’ex-ministre des Finances Elyes Fakhfakh pour former le prochain gouvernement dans un délai d’un mois non renouvelable selon l’article 89 de la Constitution. Il devra proposer la composition du gouvernement devant l’ARP, pour obtenir la confiance.
L’article 89 de la Constitution donne la latitude au président de la République de choisir la personnalité qu’il estime la plus apte à former un gouvernement. De son côté, M. Fakhfakh a déclaré après avoir reçu la lettre de mandat du chef de l’Etat, qu’il travaillerait à rendre son gouvernement «en harmonie avec les espoirs formulés par le peuple tunisien lors des dernières élections», indiquant que son gouvernement «serait composé d’une équipe restreinte, harmonieuse et sérieuse alliant, efficacité et volonté politique». Le chef du gouvernement désigné a entamé ses consultations en s’entretenant, mardi, au Palais Dhiafa à Carthage, avec l’ancien ministre des Affaires étrangères Othman Jarandi, l’ancien ambassadeur Adel Fekih, l’ancienne députée de l’Assemblée nationale constituante Loubna Jribi et l’universitaire Jawhar ben Mubarak.
Trois mois et demi après les élections, il s’agit de la deuxième tentative pour former un gouvernement.
Un premier formé sous la houlette du parti Ennahdha a été nettement rejeté par les députés le 10 janvier.
En cas de second échec, le pays s’acheminerait vers de nouvelles législatives, repoussant encore les réformes attendues pour relancer l’économie. M. Fakhfakh a été candidat à la présidentielle en 2019, mais n’avait convaincu que 0,34% des électeurs au premier tour.
Le gouvernement sortant, dirigé par le Premier ministre Youssef Chahed, en place depuis 2016, gère actuellement les affaires courantes. Le candidat initialement désigné par Ennahdha, Habib Jemli, avait échoué à rassembler suffisamment de partis pour former une coalition gouvernementale et avait fini par présenter un cabinet associant technocrates, politiques de second rang et hauts fonctionnaires.

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