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Election présidentielle

Belaïd sort l’artillerie lourde

«Les Algériens ne sont pas dupes, ils connaissent la réalité de la situation…»

«Nous n’allons pas promettre le paradis aux Algériens. Nous nous engageons, à travers notre programme, à servir le peuple et le pays avec sincérité, conviction et loyauté, car aujourd’hui l’Algérie a besoin de tous ses enfants. Notre objectif n’est pas de changer les personnes, mais de changer les mentalités et les pratiques de gouvernance. Nous voulons construire un Etat de droit, et si nous réussissons à faire sortir les Algériens le 12 décembre pour voter, ça sera pour nous la grande victoire. Car cette élection représente la seule solution pour sortie de la crise actuelle », c’est avec ses mots, et sous son slogan de campagne, «Le peuple décidera» , que le président du front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd a entamé la conférence de presse tenue ce jeudi, au Centre international de la jeunesse, à Sidi Fredj.
Une conférence durant laquelle, Abdelaziz Belaïd a révélé à travers l’énoncé des 62 engagements retenus par son parti, pour apporter les solutions aux multiples problèmes qui rongent le pays, ne laissant au hasard, aucun volet. Allant de la réforme du secteur de l’éducation, de la santé, des finances, l’industrie, l’agriculture et le tourisme, à la révision de la Constitution, du système de retraite, des subventions, en passant par la reconstruction du tissu social et économique à travers la résorption du chômage en priorisant la contribution du secteur privé dans l’économie nationale.
Insistant sur la nécessité d’établir un diagnostic général de la situation, et réunir les Algériens sur les principes de la solidarité, le travail, et surtout l’investissement dans le facteur humain « ce sont les grandes lignes de notre programme, nous œuvrons à faire participer tout le monde, quelles que soient les contradictions, car si le peuple décide et choisit un président, il est possible de bâtir une base solide pour une Algérie nouvelle. Et ce à travers les réformes dans tous les secteurs, avec des mécanismes propres et efficaces pour chaque secteur», souligne le président du Front El Moustakbel, avant de préciser que « la situation politique et économique en Algérie et la faiblesse du gouvernement prennent leur origine dans les conflits institutionnels, et dans l’absence de la stabilité politique, de légitimité, qui se profile à notre sens à travers, une vision erronée de la situation, l’absence de présentations de bilans de la part des institutions de l’Etat, l’absence de prises de décisions, et de mesures efficiences, politiques de l’achat de la paix sociale, la distribution du pouvoir à travers le clientélisme, les allégeances, et l’obscurantisme employé dans le traitement des affaires de l’Etat ».
C’est dans ce contexte que Abdelaziz Belaïd, est longuement revenu sur l’importance de bannir les anciennes pratiques et de se baser sur l’unification des Algériens autour d’un réel projet de société, avec une vision réaliste qui prend en considération la maturité, la conscience et l’intelligence du peuple algérien « les Algériens ne sont pas dupes, ils connaissent la réalité de la situation, et on ne viendra pas leur dire si nous gagnons les élections, que finalement nous n’avons pu honorer nos engagements. Ce n’est pas notre discours, car nous croyons avec force, que la solution de la crise, n’est pas l’affaire d’une seule personne, et d’un parti, il s’agit de la mobilisation de tout le peuple».
Faisant le distinguo entre le changement et la rupture, Abdelaziz Belaïd, explique «quand on parle de changement, cela ne veut pas dire une rupture avec notre histoire et avec les acquis réalisés par le passé. On ne parle pas de nouvelle République, mais de sauvetage de cette République, car il ne faut pas oublier que beaucoup d’Algériens intègres et propres nous ont précédés, et ont donné leurs vies pour construire le pays avec amour et sincérité ». Et d’ajouter : « On ne peut pas accuser de vol et de corruption, tous ceux qui ont travaillé au sein de nos institutions durant ces 20 ans, car il y’a des acquis et des réalisations indéniables. C’est grâce à ses enfants loyaux que l’Algérie est restée debout, car beaucoup d’Algériens et d’Algériennes, sont des victimes, et ont été absorbés par erreur dans les sillages de la corruption ».
Sur le même élan, Abdelaziz Belaïd n’a pas manqué d’user d’un franc-parler, pour souligner que « nous sommes tous responsables de cette situation, mais depuis le 22 février, le peuple a montré qu’il veut préserver sa dignité, et l’avenir de ses enfants. Il faut donc se mobiliser à travers le dialogue, la solidarité, et le travail, pour bâtir notre pays, avec nos moyens et nos richesses, sans l’aide des compagnies étrangères et des bureaux d’études internationaux. Pour ce faire, le point de départ n’est autre que le rendez-vous du 12 décembre prochain ».

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