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Affaires de corruption

Ça cale pour les quatres roues…

Le bal des propriétaires d’usines de montage, d’ex-Premiers ministres et d’ex-ministres se poursuit devant les juges.

Le secteur de l’industrie automobile donne du fil à retordre à la justice. Les affaires de corruption entachant les plus grands noms de ce secteur, ne cessent d’éclater.
Le bal des propriétaires d’usines de montage, d’ex-Premiers ministres et d’ex-ministres se poursuit devant les juges. Libérée par la contestation populaire, qui, dès le départ, réclame la poursuite des réseaux de la corruption, la justice, soutenue par les hautes instances militaires, ne reculera devant rien pour mener à bien sa mission. Dans ce sens, dans l’affaire Hacène Arbaoui (KIA), le procureur général près la cour d’Alger, a procédé au transfert au parquet général près la Cour suprême du dossier relatif aux procédures suivies, à l’encontre de quatre ex-ministres pour des faits punis par la loi, selon le communiqué du parquet, qui fait savoir que «le parquet général près la Cour suprême engagera les procédures des poursuites judiciaires conformément au Code de procédure pénale». Ceci étant, le 20 juin dernier, le patron de KIA, Hacène Arbaoui, a été placé en détention provisoire à la prison d’El Harrach, à Alger, par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed.
Par ailleurs, poursuivi, lui et des membres de sa famille, sur des soupçons de corruption et d’indus avantages dans le cadre d’activités liées au montage automobile Ahmed Mazouz, P-DG du Groupe hyponyme, a été présenté, hier, par-devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed. Au cœur de l’enquête, l’une des filiales du Groupe Mazouz, à savoir l’Eurl GM Trade.
En outre, deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, déjà incarcérés à la prison d’El-Harrach, sur décision du juge enquêteur près la Cour suprême, seront auditionnés dans cette affaire, et ce sans parler des anciens ministres de l’Industrie, et des Transports Youcef Yousfi et Abdelghani Zalène, qui seront également entendus, tandis que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, demeure toujours en fuite à l’étranger.
Pour rappel, le Groupe Mazouz assure le montage des véhicules de marques asiatiques Shacman, Chery, Foton et Higer. Il est également propriétaire de la célèbre marque de boissons N’Gaous.
Ainsi, la justice ne manque pas d’écrire, chaque jour, un nouvel épisode du feuilleton de la corruption et du grand banditisme, qui ont saigné le pays. Il faut dire que ce n’est pas la matière qui va manquer dans ce domaine. Le mal est profondément encré dans notre société, et nos institutions.
La tâche de la justice s’avère plus qu’ardue, mais il n’en demeure pas moins que sa détermination reste inébranlable, c’est du moins ce qu’a précisé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Slimane Brahimi, dans sa dernière déclaration. «La forte volonté de lutte contre la corruption s’appuie sur une large approche qui se base, notamment, sur l’application rigoureuse de la loi et la garantie de poursuites et de jugements, en se conformant aux exigences d’un procès équitable, parallèlement à l’activation de toutes les procédures et au renforcement des mécanismes compatibles avec l’application de la loi et la préservation des entreprises économiques».

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