{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Après avoir entériné l’étape du parachèvement de l’édifice institutionnel

Ce qui reste à faire

Un Etat qui veut consacrer la pérennité de ses institutions et être en synergie avec sa société, doit assumer sa souveraineté économique qui est source de toutes les souverainetés. L’une des étapes cruciales, c’est de rompre avec l’expérience économique qui a causé la dislocation de l’appareil économique et de développement national.

La joute des législatives anticipées a été entérinée sur le plan politique comme prolongement d'un processus institutionnel.
C'est un fait irréversible, mais aussi une étape dans l'histoire politique du pays. Est-ce la fin d'un long processus complexe où tout s'imbrique ou est-ce le début de la refonte de l'Etat national avec tout ce que cela suppose comme rupture et révision quant à une expérience politique et économique qui n'a fait qu'exacerber la crise structurelle de l'Etat et de la société qui se débat dans la paupérisation des plus effrénées?
Certes, l'enjeu de la sauvegarde des institutions de l'Etat est une urgence, mais ladite sauvegarde ne pourrait être durable et pérenne si les instruments économiques, et sociaux ne suivent pas et ne peuvent être reflétés dans le processus politique en cours.
Il est nécessaire de faire un inventaire de toute une période qui a été caractérisée par des choix volontaristes et faits d'improvisation et d'incurie au plan politique et économique.
L'urgence dicte que l'Etat à travers ses commis doit s'atteler à répondre aux véritables problèmes cruciaux de la majorité des citoyens et des citoyennes qui se débattent dans une situation intenable sur le plan socio-économique. Le chômage est le pourvoyeur de toutes les réactions politiques qui rompent avec le statu quo et l'ordre établi. La misère sociale couve inéluctablement des dissidences citoyennes et sociales allant jusqu'à la fracture et l'émeute.
On ne peut maintenir les choses dans une logique qui a démontré sa défectuosité et son obsolescence criardes.
La nature a horreur du vide, cette loi naturelle est aussi une arme à double tranchant sur le plan politique dans la mesure où une situation qui ne répond pas aux aspirations et aux attentes des masses des travailleurs et les couches larges de la société, risque de produire un effet boomerang dont les conséquences seront désastreuses et que ne font que replonger le pays dans la spirale de la crise et ses prolongements néfastes sur la stabilité et la Sécurité nationale du pays.
Le parachèvement de l'édifice institutionnel, le vrai, c'est celui qui consacrera une démarche fondée sur une stratégie de développement qui puise ses fondements dans la réalité sociale et économique de la majorité des citoyens dont la revendication se résume dans l'épanouissement qui s'exprime à travers une politique planifiée quant aux problèmes en rapport avec le développement économique et social tels que le travail, l'amélioration de la condition des millions d'Algériens et d'Algériennes, le moins que l'on puisse dire, intenable.
L'Algérie n'a plus le droit à l'erreur, le contexte international et national est tel que la volonté politique exige un engagement et une décision courageuse en matière de choix stratégiques dans le cadre d'une géopolitique belliciste et dangereuse pour les Etats nationaux qui ne savent pas prévoir et concevoir un plan de développement à la hauteur des attentes de leurs peuples.
Le danger mortel pour un Etat c'est de se soumettre aux diktats des tenants du capital financier mondialisé et de son modèle de libéralisme débridée et anti-populaire qui provoque la fracture sociale et la menace de la dislocation de l'Etat en ciblant sa cohésion sociale et nationale à la fois.
Un Etat qui veut consacrer la pérennité de ses institutions et être en synergie avec sa société, doit assumer sa souveraineté économique qui est source de toutes les souverainetés. L'une des étapes cruciales, c'est de rompre avec l'expérience économique qui a causé la dislocation de l'appareil économique et de développement national.
La souveraineté n'est pas une notion fumeuse, elle est la quintessence d'un choix stratégique. C'est pour cette raison que l'Etat national n'aura aucun sens si les décisions nationales sont tributaires de desiderata émanant de l'extérieur via des forces impérialistes qui tracent la politique économique et financière aux Etats sans pour autant exprimer un rejet sous forme d'une résistance face aux diktats imposés par les tenants de la finance internationale et les forces qui la sous-tendent.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours