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Enseignement supérieur privé

Du «business» ou une réelle plus-value ?

L’enseignement supérieur privé est en nette croissance ces dernières années. Sommes-nous devant des «pompes à fric» ou de véritables projets éducatifs ? Un petit bout de réponse…

Nous sommes à la veille de la rentrée universitaire. Alors que la majorité des étudiants est inscrite dans les universités publiques du pays, d’autres ont fait le choix d’aller vers le…privé ! Un choix que certains qualifient de risqué, car taxant ces écoles d’être des établissements qui sont là pour «pomper» de l’argent. Pourtant, l’enseignement supérieur privé est en nette croissance ces dernières années. Ses effectifs ont en effet bondi au cours de la dernière décennie qui fait que le privé est devenu un véritable poids dans l’enseignement supérieur. Les chiffres parlent donc d’eux-mêmes pour casser les préjugés d’écoles à …arnaque ! En fait, avec la mutation qu’a connue la société algérienne ces dernières années, les parents ne rechignent pas sur les dépenses quand il s’agit de l’éducation de leurs enfants. Ils ne sont pas regardants sur le prix, à condition que la qualité soit au rendez-vous. Ce qui a entraîné une diversification des établissements : actuellement, le secteur non public est composé de petites institutions. Il y a certes certaines de ces écoles qui ne sont là que pour le profit, mais la majorité est constituée de projets éducatifs. Ils n’hésitent pas à aller chercher des partenaires étrangers afin de bénéficier de leurs expériences et surtout leur expertise. Elles font appel à leurs experts qu’elles font venir en Algérie à la rencontre des étudiants. À l’image de l’Institut national supérieur de formation d’assurances et de gestion (Insag). Par exemple, la semaine dernière elle a convié, Vincent Montet, l’un des plus grands influenceurs de France dans le digital, à animer une conférence sur la transformation digitale. La conférence était certes réservée au « top management » néanmoins les jeunes étudiants qui ont participé aux portes ouvertes qu’organise actuellement cette école, au niveau de son siège au chemin Doudou-Mokhtar de Ben Aknoun, ont pu rencontrer cet expert qui a échangé avec eux, au même titre que le directeur général, Abdelali Derrar. C’est ce que nous avons pu constater sur place. En fait, cette école de formation supérieure qui est l’une des plus prestigieuses et plus anciennes en Algérie résume à elle seule la grosse évolution du secteur. Depuis 28 ans, elle a offert au pays ses meilleurs managers avant de se lancer le défi de digitaliser l’Algérie en lançant un MBA dans le domaine. Le premier du genre en Algérie, et dans tout le continent africain. Il faut dire que ces écoles sont la garantie d’une grande carrière. Amine. G, venu offrir son témoignage aux futurs étudiants, raconte sa belle histoire. Ce jeune avait fait des études d’économie à l’université de Dély Brahim. « Sincèrement, à la fin de mon cursus c’est à peine si je savais qu’est-ce qu’un PIB », assure-t-il avec humour. Après avoir été rongé par le chômage il tente un coup de poker en s’inscrivant à l’Insag. « Je fais un ingéniorat, les boîtes qui me renvoyaient en me disant de revenir après avoir acquis de l’expérience sont les mêmes qui sont là presque à me supplier de venir travailler chez elles en m’offrant des ponts en or... », témoigne ce cadre d’une grande boîte étrangère après avoir fait le tour de plusieurs entreprises non moins importantes. « J’ai un salaire avec beaucoup de zéros après la virgule », souligne-t-il avec toujours autant d’humour. Mais au-delà du fait qu’en allant à l’Insag, il s’est garanti une carrière prometteuse, celui qui a sous sa coupe une trentaine d’employés tient à mettre en évidence les qualités qu’il a pu acquérir dans cette école. « J’ai appris à être un vrai manager. J’ai appris à gérer mes émotions. J’ai appris le vrai monde du travail. J’ai appris à parler en public. Cela m’a complètement métamorphosé. J’ai appris tout simplement la vraie vie», affirme celui qui se dit comme étant un nouvel homme après son passage...Insag. La qualité de l’enseignement qu’ils reçoivent n’est plus à démontrer. Ils sont encadrés par des experts de nationaux et internationaux de renom. Il y a donc une véritable plus-value, et surtout une complémentarité avec le secteur public. Au grand bonheur de l’économie nationale…

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