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Il sera aujourd’hui à la 1ère Région militaire

Gaïd Salah repart sur le terrain

Cette nouvelle sortie intervient après sa visite à Oran qui avait duré sept jours.

Le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, entame, aujourd’hui, une visite d’inspection et de travail au Commandement des Forces navales, à Alger, 1ère Région militaire. Cette nouvelle sortie intervient après sa visite à Oran qui avait duré sept jours. Mais aussi, après la réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu dimanche dernier et où il avait exposé le projet de loi relatif au statut général des personnels militaires. Il a également évoqué l’ordonnance 06-02 du 28 février 2006, portant statut général des personnels militaires qui « impose, dans son article 45, au militaire, après avoir été remis à la vie civile, certaines obligations du secret professionnel, de réserve et de retenue ».
Ces obligations « sont justifiées par le fait que le militaire admis à cesser définitivement son activité est versé dans la réserve et mis en position de disponibilité, pendant une période de cinq années, en application des articles 1er et 3 de l’ordonnance
76-110 du 9 décembre 1976, portant obligations militaires des citoyens algériens », note encore le vice-ministre de la Défense. Le militaire « reste à la disposition de l’ANP pour une période de cinq (5) années, durant laquelle il peut être rappelé à tout moment », a précisé le chef d’état-major de l’ANP attendu pour une nouvelle allocution aujourd’hui. Celle-ci intervient dans une atmosphère plutôt tendue et effervescente, vu le bouillonnement dans la rue à l’égard du projet de loi sur les hydrocarbures.
Le vice-ministre va certainement revenir sur les grandes lignes discutées lors de la réunion du Conseil des ministres, mais va-t-il consacrer son discours à cette loi qui a créé une polémique houleuse, partageant ainsi des avis agités aussi bien des spécialistes que du simple citoyen qui croit comme on le lui a fait comprendre que cette loi touche à la souveraineté du pays ? Autre loi fortement critiquée, celle de la loi de finances 2020. Celle-ci est indexée par le fait qu’elle dépend des intérêts des pays partenaires. C’est une loi de finances qui est uniquement dans le social et d’ici
3 ans une crise s’imposera, ça sera le retour au FMI et l’Algérie va vivre la même crise que dans les années 90, pensent certains experts. Qu’en est-il en réalité ? La réponse viendra-t- elle du vice-ministre de la Défense ?
Tout compte fait, l’on estime que le chef d’état-major de l’ANP n’abordera que la question sécuritaire et militaire en sa qualité de vice-ministre de la Défense. En tout cas dans la rue on attend des réponses concluantes traduites par des actes sur le terrain, car toute la question tourne autour des concepts de la communication et certainement de la confiance. Deux facteurs dont se servent les relais de la bande pour provoquer un bouillonnement dans la rue et placer le pays dans une impasse gravissime.
Pour ainsi dire, beaucoup croient qu’il serait plus raisonnable de remettre l’amendement des deux lois après l’élection présidentielle prévue le 12 décembre, car la manipulation de la rue repose sur le fait que l’initiation des deux projets vient d’un gouvernement Bedoui qu’on accuse « d’illégitime ». Derrière cette manipulation, ce sont forcément des acteurs connus, que le vice-ministre de la Défense pourrait démasquer. Une interrogation, dont la réponse pourrait tout changer. 

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