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Oran

Ils réitèrent le départ de Bensalah

La forte chaleur n’a pas empêché les étudiants d’Oran, de sortir, hier, dans la rue pour réitérer la revendication populaire portant sur le départ des représentants du système, plaidant tout aussi pour un «Etat civil». Tel est le slogan principal brandi par les étudiants d’Oran en bannissant leurs études pour s’occuper de plus belle de la question politique et des évolutions de l’actualité marquant, de jour en jour, la scène nationale. En désertant le campus, les étudiants ont aussitôt occupé la rue dés les premières heures de la journée d’hier et renouvelé leur attachement au Mouvement du 22 février, revendiquant l’accélération du départ des symboles du système, dont entre autres le duo Bensalah-Bedoui. Une telle revendication est, chez plusieurs manifestants, indiscutable : le départ de ces deux hommes peut aisément constituer le début du dénouement de la crise politique. Autrement dit, la rue ne lâche pas du lest en maintenant ses positions mises en place depuis le 22 février de l’année en cours. Aussi, la marche d’hier, sert, comme chaque mardi, de tremplin par le biais duquel les manifestants démontrent leur présence, tout en jaugeant le niveau de mobilisation citoyenne. Autrement dit, la manifestation de mardi sert, comme chaque semaine, d’exercice dans lequel les manifestants se préparent pour le sempiternel vendredi. Ceci dit, le Mouvement populaire, inscrit dans la durée, n’est pas près de prendre du répit, ne serait-ce qu’un tant soit peu, le temps qu’il faut pour voir mieux et décider encore mieux. «Nous avons tout décidé après avoir tout vu », dira un marcheur jurant par tous les saints que «les marches ne s’estomperont qu’à la faveur de la satisfaction de la volonté populaire, le changement». Si la marche de vendredi dernier a été grandiose, vu qu’elle a coïncidé avec la journée du recouvrement de la souveraineté nationale, le 5 juillet, celle d’après-demain sera encore plus importante de par les nouvelles donnes venues se greffer à l’actualité nationale, à commencer par l’expiration du délai constitutionnel accordé à Bensalah pour régner à la place de Bouteflika ayant déposé sa démission. «Bensalah est donc appelé, lui aussi, à déposer sa démission », dira un autre étudiant-manifestant. D’ailleurs, a-t-il expliqué, nous observerons en ce vendredi une marche exceptionnelle marquant la fin du régne de Bensalah après que le peuple a, par le biais de ses sorties publiques «poussé Bouteflika à démissionner sans aucune condition». «Nous ferons de même ce vendredi », dira un étudiant tout en ricanant et annonçant que «la volonté de plusieurs centaines d’étudiants est d’en faire une marche exceptionnelle en l’inscrivant bien évidemment dans l’Histoire». Sur sa lancée, il a enchaîné en affirmant que «nous sommes presque arrivés, d’où notre mobilisation qui se poursuit jusqu’au démantèlement de toute la bande qui a usé et abusé dans la gestion chaotique des affaires du peuple».

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