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Les étudiants partagés entre le Hirak et les études

L’année universitaire est sauvée

Certains se demandent si la mobilisation estudiantine va faiblir ? La réponse est non…

L’année universitaire 2018-2019 n’a pas été un long fleuve tranquille, aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants. Cette année a été marquée par un contexte assez particulier. L’incertitude s’est installée et les cours, dans l’ensemble des wilayas du pays, ont été interrompus, en raison des grèves illimitées, les manifestations et l’engagement politique des étudiants. Le Hirak a perturbé le bon déroulement d’une année calme. Heureusement que le spectre d’une année blanche s’est dissipé ! Ce spectre avait vraiment hanté les esprits et fait peur à l’administration qui a été, durant des semaines, paralysée. En raison de la crise politique et du climat tendu, les étudiants ont tourné le dos aux bancs de l’université. Cette situation critique a failli faire basculer les étudiants vers un avenir incertain, l’année blanche les menaçait sérieusement ! « Nous avons fait notre possible pour pouvoir clôturer l’année dans le calme. L’administration a fait des pieds et des mains pour l’intérêt de l’étudiant, nous avons rattrapé les cours perdus. Les examens se sont déroulés dans les temps programmés », souligne une responsable à l’université des sciences politiques et des relations internationales d’Alger 3 à Ben Aknoun. « Entre les différentes perturbations, dont la grève des étudiants suivie par celle des enseignants le programme a été perturbé et amputé. Nous avons dû mettre les bouchées doubles pour combler le retard accumulé », ajoute-t-elle. « C’est une double victoire pour les étudiants, qui ont impressionné toute l’Algérie. Ils sont une fierté et un trésor », conclut la même responsable, confirmant que cela sera une excellente expérience pour eux. L’on rappelle que depuis le 22 février dernier, les étudiants ont boycotté les cours et ont rejoint le camp de la contestation. A présent, certaines universités ont clôturé l’année et d’autres ont trouvé des solutions pour que les étudiants ne perdent pas l’année, en s’inscrivant pour rattraper ce retard et passer les examens au mois de septembre prochain. Certains se demandent si la mobilisation estudiantine va faiblir ? La réponse est non. Puisque l’engagement, l’implication, la détermination et le sens des responsabilités sont gravés chez les étudiants, durant les 18 semaines écoulées. Ils se sentent plus que concernés, ils sont convaincus qu’ils sont la colonne vertébrale du Hirak. Le soulèvement populaire, pacifique, a tenu dans le temps et dans la passivité grâce à la maturité des étudiants algériens. « Je ne pense point que la mobilisation va faiblir », lance un enseignant, fièrement. « Pour ceux qui espèrent que la marche du mardi sera suspendue, qu’ils se rassurent, elle ne faiblira pas », affirme Linda B., jeune étudiante à l’université des sciences et de la technologie Houari-Boumedienne (Usthb). Elle ajoute, dans ce contexte, que l’année universitaire est loin d’être clôturée pour plusieurs universités. « Les examens sont prévus pour septembre ».On note dans ce même sillage que la mobilisation des étudiants pour le départ du système en place et l’instauration d’un État de droit ne compte pas s’arrêter. Les étudiants de l’université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (Usthb), de la Faculté de médecine de Ben Aknoun et de la Faculté centrale d’Alger, n’ont pas encore passé d’examens, certains de ces derniers sont prévus pour le mois prochain et d’autres au mois de septembre, ce qui veut dire que les actions de protestation se poursuivront…

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