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Incarcération des patrons d’entreprises

L’Etat rassure les employés

Un responsable du ministère de l’Industrie et des Mines garantit que le gouvernement n’abandonnera pas les entreprises en difficulté.

Les entreprises dont les propriétaires ont été écroués, ne déposeront pas forcément le bilan. C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’un des hauts responsables du ministère de l’Industrie et des Mines. « L’Etat n’abandonnera pas les entreprises se trouvant en difficulté, suite à l’incarcération de leurs propriétaires, notamment pour des affaires de corruption », a-t-il indiqué.
« Le gouvernement a mis en place un dispositif de sauvegarde de l’outil de production nationale avec un comité ad-hoc, présidé par le ministre des Finances. A travers ce dispositif, l’ensemble de ces situations, seront prises en charge », a expliqué dans ce sens, le directeur général du développement industriel et technologique, Mustapha Hamoudi, dans un entretien à l’APS.
Le même responsable poursuit en soulignant que l’objectif de la mise en œuvre d’un tel dispositif est « de n’abandonner aucune entreprise ».
Mustapha Hamoudi a en outre rassuré, que le gouvernement « est en train de tout faire pour qu’il n’y ait aucun impact sur l’approvisionnement du marché, la réalisation des projets et la fourniture des prestations éventuellement concernées par ces situations ».
A propos du devenir du montage des véhicules automobiles, il a souligné que « ça soit pour (les entreprises activant dans, ndlr) l’industrie automobile ou pour d’autres activités industrielles et économiques, il n’y a aucune différence ».
Pour rappel, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Slimane Brahmi, avait affirmé, la semaine dernière, lors d’une journée d’étude sur la « lutte contre la corruption et la protection de l’économie nationale », que ce combat s’appuyait sur «l’application rigoureuse de la loi et la garantie de poursuites et de jugements en se conformant aux exigences d’un procès équitable, parallèlement à l’activation de toutes les procédures et le renforcement des mécanismes compatibles avec l’application de la loi et la préservation des entreprises économiques ». Il avait à ce titre, raccommodé l’identification de mécanismes juridiques susceptibles de préserver le bon fonctionnement des entreprises économiques et de veiller à la sauvegarde des emplois des projets, dont les promoteurs se trouvent en détention préventive pour des affaires de corruption.
Par conséquent, les assurances des autorités viendront peut-être, rassurer les travailleurs des entreprises, dont les patrons ont été poursuivis dans des affaires de corruption, liées à la dilapidation des biens publics. Il est vrai que les employeurs de ces gros bonnets de l’industrie, des médias et bien d’autres secteurs, ont été jusque-là, pris de panique. Leurs angoisses liées à la perte définitive de leurs emplois se sont illustrées par l’organisation de rassemblement et de marches un peu partout dans le pays. On citera à titre d’exemple, le cas des travailleurs du groupe Etrhb appartenant à l’ancien chef du Forum des chefs d’entreprise (FCE) Ali Haddad. Ces derniers avaient émis à maintes reprises leurs craintes de ne pas recevoir leurs salaires déjà en retard de deux mois. Les employés sur lesquels, la menace de chômage plane, ont affirmé à l’unanimité lors d’un rassemblement, qu’ils étaient favorables au changement, mais ils n’accepteront pas « la mise à mort de leurs entreprises et de leurs emplois ». En plus du bâtiment, l’arrestation de Haddad a fortement impacté sa chaîne de médias, à l’instar de Dzair News.
Par ailleurs, Les travailleurs du groupe Kougc appartenant aux frères Kouninef ont protesté pour les mêmes raisons. Leur revendication principale était le déblocage de leurs salaires gelés depuis plus d’un mois.

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