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Tizi Ouzou

L’huile d’olive se fera rare

Ces retards auront un impact sur la qualité de l’huile produite, qui sera mise sur le marché cette année.

Seule la moitié de la production prévisionnelle en olive aura été récoltée depuis le début de la saison oléicole, au mois de novembre dernier. Cette estimation donnée par les services agricoles de la wilaya fait état de seulement 68 358 quintaux qui sont parvenus au niveau des 250 huileries ouvertes cette année. Un taux qui avoisine les 51% et qui a contraint la même direction à presser les citoyens de terminer la récolte dans les délais afin que les olives soient triturées selon les normes requises.
Ces retards dus justement à la mauvaise récolte, sont à même de nuire à la qualité de l'huile produite, qui sera mise sur le marché cette année. Les services de l'agriculture incombent, par ailleurs, la responsabilité de ce retard à d'autres facteurs tels que les conditions climatiques et le mauvais entretien des oliveraies. Une mauvaise qualité du produit qui viendra se rajouter aux maigres quantités prévues cette année car, selon les prévisions de la direction des services agricoles, la wilaya de Tizi Ouzou produira cette année seulement sept millions de litres d'huile avec une productivité estimée et vérifiée à travers les huileries qui est de 10 litres pour un quintal.
De leur côté, les producteurs, généralement des familles villageoises, répliquent à la direction des services de l‘agriculture en évoquant un certain nombre d'inconvénients rencontrés sur le terrain. La première raison qui a causé ce retard est la pluviométrie des mois de décembre et de janvier. Ces mêmes conditions climatiques ont fait que la récolte s'est arrêtée durant des semaines. En deuxième lieu, les propriétaires des oliviers reprochent aux services concernés l'abandon des pistes agricoles ouvertes. En effet, beaucoup de nos interlocuteurs s'interrogent sur la nécessité d‘ouvrir des pistes pour les laisser ensuite sans entretien. Ces dernières, praticables durant l'été, prennent des allures de grandes rivières aux premières pluies, ce qui retarde les efforts de ramassage des olives récoltées.
Par ailleurs, ce dont on parle moins, c'est la difficulté de trouver des circuits commerciaux légaux pour cette huile produite dans des conditions très difficiles.
C'est un véritable inconvénient pour ces familles qui souhaitent vivre de la vente de cette richesse dont les a dotée la Providence. Faute de place sur les étalages, l'huile d'olive locale se vend encore dans des emballages perdus et usés par les industries des eaux minérales. Pis encore, l'on trouve sur les routes cette huile noble, exposée dans des conditions d'hygiène lamentables surtout sur la RN12, route qui relie Tizi Ouzou à la capitale.
Enfin, notons que le développement de la filière oléicole commence juste à se faire sentir avec des percées même timides sur les places internationales. Certains producteurs ont tout de même réussi à décrocher des prix internationaux. Ce qui prouve que ce n'est pas la qualité de l'huile qui est en cause, mais la qualité des stratégies mises en place.

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