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Pour un meilleur traitement de l’information sécuritaire

La DGSN se rapproche des médias

«Uniformiser les concepts utilisés dans le traitement de l’information sécuritaire aussi bien par les chargés de communication relevant des structures de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), que par les médias». Tel est le principal objectif de la journée d’étude organisée, hier, par cette institution.

Cet objectif s’inscrit «dans le cadre du programme annuel de formation continue de la Dgsn, visant à appuyer les compétences et les capacités professionnelles des cadres de la police, dans le domaine de la communication, ainsi qu’à renforcer ses relations avec ses partenaires, notamment la famille des médias», a déclaré Djamel Benderradji, inspecteur général à la Dgsn, en lisant le message du directeur général de la Sûreté nationale, Khelifa Ounissi, lors de l’ouverture des travaux.
Djamel Benderradji a loué le rôle des médias, «partenaires stratégiques dans le processus d’éclairage de l’opinion publique, d’atténuer les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux et de la promotion de l’image de la Sûreté nationale, ainsi que l’Algérie».
Amar Laroum, responsable de la communication à la Dgsn, a donné des exemples d’articles de presse, utilisant des terminologies extrêmes, provoquant des réactions négatives de la part de la population. Pour lui, réussir un processus d’information, nécessite certaines conditions de part et d’autre (police et médias). Une formation pour les chargés de communication de la Dgsn, une terminologie simple et facile, un message précis ayant un objectif étudié, un choix adapté du canal selon les spécificités du public ciblé. De son côté, le docteur Mohamed Hadir, enseignant à l’Ecole supérieure de journalisme, a appelé les journalistes à plus de professionnalisme en se limitant à rapporter l’information et évitant les commentaires et autres jugements. Il a également appelé à l’utilisation de la terminologie dans les thèmes médiatiques sécuritaires. Il a souligné, en plus, l’importance de la formation technique et pratique pour journaliste, notamment dans le domaine juridique et législatif, mais qui incombe à l’institution policière, eu sus de celle acquise à l’université. Il a rappelé la nécessité d’approuver un code de déontologie et de bonnes pratiques de la profession, par la corporation des journalistes. Un cadre indispensable, selon lui, permettant « d’aiguiller le travail du journaliste et de le protéger à la fois des abus des propriétaires des médias ». Les interventions des professionnels des médias, toutes natures confondues, ont convergé vers la nécessité de formation des journalistes pour un traitement optimal de l’information sécuritaire et surtout vers leur protection, afin qu’ils puissent mener à bien leur noble mission. Dans ce contexte, les problèmes d’intimidation, de difficultés d’accès à l’information, ainsi que les contraintes administratives liées au droit à la carte de presse ont été avancés.
Pour rappel, l’organisation de cette rencontre coïncide avec la célébration de la journée nationale de la Presse. Une rencontre à laquelle ont participé les correspondants de presse par visioconférence.

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