Le bitumage des axes routiers s’accélère

Le confinement imposé dans la cadre de la lutte contre le coronavirus ouvre largement la voie aux services des travaux publics de la commune de Bejaia pour relancer la concrétisation d’un programme tracé il y a de cela une année. Profitant de la baisse de flux des voitures et des bus sur les principaux axes routiers, de la ville, la commune de Béjaïa a repris le programme de bitumage des axes routiers de la ville. Après l’axe routier important qui mène vers le grand quartier de Sid Ahmed, dont le bitumage a été retardé par les chutes de pluie, la commune de Béjaïa a entrepris des travaux sur un autre axe routier important qui traverse toute la ville de Béjaïa. Il s’agit du boulevard des Aurès, où une entreprise publique est intervenue pour décaper l’ancien tapis à partir du carrefour des 300 Logements vers celui de Nacéria, des travaux qui avancent à un rythme accéléré, aidé par la fluidité de la circulation déjà réduite à son strict minimum depuis que les transports publics de voyageurs sont à l’arrêt, suivant un arrêté de la wilaya entrant dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19.
Après avoir achevé, il y a quelques mois, les travaux de revêtement de l’entrée de Bir-Eslam, la commune de Béjaïa s’est engagée dans d’autres aménagements de ce site, programmés pour mieux matérialiser l’entrée de la ville et la circulation à l’intérieur. Aïssat, vice-président de l’APC chargé de l’aménagement du territoire a donné hier le coup d’envoi du bitumage du boulevard des Aurès, qui était jusque-là dans un piteux état.
Par ailleurs, les travaux de revêtement de la RN 24 Tala Ouriane ont été effectués dans la perspective du lancement de l’étude de modernisation de l’axe Aâmriw - Iaâzouyen pour matérialiser l’entrée Ouest de la ville de Béjaïa. Il a été question aussi d’autres projets d’aménagement et de revêtement de voies qui ont été realisées, dont notamment, l’impasse Dar Nacer, les deux impasses Ihaddaden Ouffela, la route cité Oudali, la voie cité Moula. Au programme il était prévu la cité des
1 000 - 300- 600 Logts Ihaddaden, le boulevard Amirouche jusqu’au bd Bouaouina, la cité Adrar, ce dernier étant déjà achevé, le rond-point des 1000 Logts vers le pont Takheribt, le village Amtik, le bd Krim-Belkacem vers Edimco, le quartier Seghir, la rue Harfi Taos (palais de justice) vers le boulevard des Aurès, l’impasse Tizi et diverses impasses de Dar-Djebel.
La situation se prête allègrement pour concrétiser l’ensemble des projets prévus d’autant plus que le besoin s’est fait sentir depuis des années. Mais les difficultés de fonctionnement qu’a connues la commune n’ont pas permis l’exécution des programmes sur le terrain. La stabilité retrouvée depuis la nomination d’un nouveau maire, suivie d’un nouvel exécutif, semble donner des ailes à une assemblée en mal devant sa population.