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60 ans après la création de l’état-major de l’ain

Le commandant Azzeddine en parle

L’EMG avait également «la responsabilité de l’approvisionnement de l’intérieur en matériel de guerre, en argent et en cadres».

Le rôle de l’état-major général (EMG) de l’Armée de libération nationale (ALN), durant la Révolution de Novembre 1954 a été mis en avant lors d’une conférence-débat organisée, hier, à Alger pour le 60ème anniversaire de sa création.
Invité du Forum El-Moudjahid pour présenter son témoignage sur la création de l’état-major de l’ALN, le commandant Azzedine, de son vrai nom Rabah Zerari, est longuement revenu sur les étapes de la mise sur pied de cette structure née du Comité interministériel de guerre (CIG).
Il a fait savoir que, conformément à la circulaire gouvernementale du 31 janvier 1960 portant sur les attributions du chef d’état-major de l’ALN, cette structure disposait «du haut commandement sur l’ALN, de la responsabilité, la conduite et la coordination des opérations militaires à l’échelle nationale».
Il a relevé que l’EMG avait également «la responsabilité de l’approvisionnement de l’intérieur en matériel de guerre, en argent et en cadres, comme elle tenait sous son autorité, pour toutes les questions militaires, les chefs de wilaya et les commandements de frontières».
Dirigé par Houari Boumediene et assisté des commandants Azzedine, Ahmed Kaïd et Ali Mendjli, l’EMG avait également la responsabilité de la police militaire dans les zones déterminées en accord avec le comité interministériel de guerre.
Le commandant Azzedine a souligné que cette structure disposait d’un service de santé militaire qui exerçait son activité dans les zones déterminées et devait fournir régulièrement des rapports au Comité interministériel de guerre composé de Krim Belkacem, Lakhdar Ben Tobbal et Abdelhafidh Boussouf.
Tout en déplorant le fait que «très peu d’écrits relatent ce sujet depuis le recouvrement de l’indépendance nationale, le commandant Azzedine a rappelé qu’au départ de la lutte, le pays avait été réparti en cinq zones géographiques. Pour cet officier supérieur, ce travail de formation politico-militaire et d’organisation des «dechras» était «indispensable» et allait déterminer l’action militaire. Chaque zone devrait agir en fonction de la réalité du terrain, mais indépendamment les unes des autres. Dans la même lancée, il a fait savoir que le Congrès de la Soummam allait structurer l’Armée de libération nationale et créer le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) et surtout le Comité de coordination et d’exécution (CCE) chargé précisément de la coordination politico-militaire.
Le commandant Azzedine a expliqué que les choses «se sont compliquées» en 1958, mais le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) allait vite devenir «une instance» exerçant la souveraineté populaire sur le territoire, mais aussi «un précieux instrument de gestion politique et administrative d’une Algérie qui se dessinait dans les esprits».

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