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Oran

Le complexe pétrochimique d’Arzew a pris feu

L’extension du gigantesque incendie a provoqué quatre blessés dont deux se trouvant dans un état jugé critique.

«C’était horrible! Nous avons vu l’horreur». Ces mots reviennent dans la bouche de plusieurs témoins oculaires lorgnant de loin les gigantesques flammes aux fumées pestilentielles envahissant le ciel de Béthioua, partie située à 40 km à l’est de la wilaya d’Oran.
Le drame est survenu dans la nuit de lundi à mardi, très précisément dans les environs de 22 h lorsque deux fortes déflagrations ont déchiré le silence nocturne. Ces deux explosions, sont survenues dans le train 400 du complexe Gl1z de Sonatrach, qui sert à la liquéfaction du gaz dans le complexe pétrochimique de Béthioua.
Les deux explosions ont été suivies par un gigantesque incendie dégageant de hautes flammes de couleur rougeâtre et tantôt noirâtre.
La fumée qui était à son comble a vite fait de gagner la localité l’envahissant, semant la panique aussi bien chez les riverains que chez les employés de cette filiale spécialisée dans la liquéfaction du gaz naturel. Nous avons cru que c’était l’apocalypse, digne des séquences des films hollywoodiens, les images auxquelles nous assistions de loin étaient effrayantes», dira un habitant de Béthioua. à l’intérieur du complexe, les employés accouraient dans tous les sens, paniqués et pris d’une peur terrifiante.
Le complexe est, selon plus d’un employé, à sauver étant donné qu’il constitue le poumon névralgique de l’industrie pétrochimique algérienne. Des mesures à prendre s’imposaient vu le danger qui guettait aussi bien la région que les habitants de ladite localité.
La situation était tellement à son comble que l’alerte totale a été décrétée aussitôt. D’un tour de vis, le complexe est mis à l’arrêt.
Les agents de gardiennage et de sécurité, suant des cheveux aux orteils, ont pris leur destin en main en intervenant rapidement bien avant l’arrivée des renforts de sapeurs-pompiers en route à partir des unités de Gdyel, Arzew, Oran et Aïn El Türck. Ce déploiement intérieur rentre dans le cadre de la mise en application du protocole assistance mutuelle. Il a été immédiatement mis en marche après le sinistre qui a provoqué un vent de panique parmi les agents et travailleurs de la zone qui se trouvaient sur place. Ce protocole porte sur la mobilisation de toutes les unités de la sécurité industrielle du groupe Sonatrach pour intervenir dans de pareilles situations, autrement dit dans des accidents de telle nature. Tous unis autour d’un seul objectif, les membres composant ces unités ont su et pu localiser et réduire le feu principal en moins de deux heures, mais sont encore en train de traiter des foyers de feu résiduels. Dans le tas, les vannes transportant le gaz naturel ont été verrouillées de peur de l’extension du gigantesque incendie qui a créé la panique ayant toutefois provoqué quatre blessés dont deux se trouvent dans un état jugé critique, souffrant de brûlures de différents degrés. Les victimes ont été transférées vers l’hôpital d’El Mohguen ou elles ont reçu des soins nécessaires.
La «calamité» a été, certes, évitée à la faveur de l’arrivée des sapeurs-pompiers. Il n’en demeure pas moins que l’affaire est à tirer au clair, notamment en ce qui concerne les raisons d’un tel drame. A-t-il été accidentel ou s’agit-il d’un acte de sabotage ? Comme un leitmotiv, la rengaine routinière revient toujours dans les propos de nos responsables endossant une telle responsabilité aux enquêteurs devant ratisser long et large pour tirer au clair une telle affaire peu ordinaire. «Seuls les enquêteurs sont habilités à s’exprimer sur une telle question», a-t-on eu droit comme réponse comportant toutefois un fait dans lequel il a été fait état de «la mise à l’arrêt dudit complexe pour une durée de deux semaines». Cela survient alors que le deuxième train de chargement est dans la phase de maintenance. L’opération d’extinction de l’incendie suit son cours.

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