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L’annulation de la date de l’élection présidentielle et l’exigence d’un dialogue politique

Le compromis est inéluctable

L’exigence d’un dialogue s’impose comme ultime chance et initiative pour fermer la parenthèse du vide constitutionnel et aller de l’avant vers un véritable changement.

Le report de l’élection présidentielle du 4 juillet de l’année en cours est devenue une évidence. Cette nouvelle réalité politique suppose une nouvelle feuille de route dans la perspective de parer à une crise institutionnelle et mettre en place un mécanisme susceptible d’apporter les solutions à la crise politique dans laquelle se trouve le pays depuis le départ du président démissionnaire à nos jours.
Les alternatives se succèdent, les propositions se multiplient, les démarches et les projets s’expriment dans des espaces et les tribunes politiques et médiatiques. La classe politique, l’élite nationale et la société civile sont sommées de se réunir à une table de dialogue pour débattre de la situation cruciale et de l’impasse politique qui guette le pays. Cette donne qui consiste en un dialogue national et inclusif de toutes es potentialités qui s’inscrivent dans une optique patriotique salvatrice doit être déterminée et connue par ses contours, son contenu et sa feuille de route.
Il est évident et vu le contexte dans lequel se trouve le pays, le dialogue se déroulera inexorablement avec des protagonistes de la classe politique via ses formations et ses partis, mais aussi avec un partenaire inéluctable et incontournable qui est l’institution militaire, une institution qui s’impose comme réalité politique de par la conjoncture et le contexte sensible et délicat qui prévaut dans le pays.
L’urgence se résume dans la priorité de baliser le terrain politique et réunir les conditions d’un climat sain et propice pour qu’un dialogue soit lancé avec l’idée que la situation ne peut plus supporter et permettre des agissements qui risquent de plonger le pays dans une spirale infernale qui pourrait affecter les équilibres du fonctionnement institutionnel de l’Etat.
Tout le monde parle des garanties et des gages, mais ces exigences ne pourraient se réaliser si l’approche de dialogue ne sera pas entérinée et acquiescée par la majorité qui constitue la trame de fond de la classe politique et de la société civile et ce que recèle comme potentiel populaire via son mouvement qui s’est exprimé lors de l’élan de 22 février passé et à nos jours.
Etant donné que l’échéance et la date butoir de l’élection présidentielle a été reportée par le Conseil constitutionnel, il ne reste que de réfléchir sérieusement à la meilleure forme et le meilleur mécanisme susceptible de créer un déclic politique au sein de la classe politique et aussi l’institution politique pour aller le plus rapidement vers une étape qui aura à mettre en place les artifices en mesure de rétablir la stabilité institutionnelle et reprendre avec la normalité politique de l’Etat, comme cela est exigé par la majorité du peuple à travers son mouvement populaire depuis l’historique marche du 22 février.
Quels seront les points qui vont être débattus par la classe politique et l’institution militaire ? La réponse est très difficile, pour une simple raison que tout le monde tient à sa conception politique et parfois étroite et politicienne de part et d’autre. L’approche globale d’une issue doit sortir d’une lecture qui ressemble à une espèce de sentiers battus, surtout par rapport à une interprétation de la notion politique et constitutionnelle qui n’est autre que la continuité du statu quo et de sa perpétuation. Le dialogue est censé réunir toutes les possibilités en mesure de faire de la rencontre un début de l’amorce d’un accord-cadre entre les protagonistes de l’opposition, la société civile, les syndicats et les organisations professionnelles et l’institution militaire.
L’enjeu est situé à ce stade du processus qui encadre le dialogue, il va falloir déterminer le Smig et les concessions qui doivent mener vers une solution de compromis entre les protagonistes pour une issue négociée.
Le dialogue doit être un moyen pour rapprocher les vues et les approches, dans ce sens, tout le monde doit faire en sorte d’aller vers des négociations où l’intérêt de l’Etat national prime sur tout.
Les approches partisanes ne devraient pas avoir lieu lors de ce dialogue, mais aussi les fixations et l’obstination ne devraient pas constituer un apanage pour l’institution militaire afin d’imposer son schème et son paradigme.

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