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Election Présidentielle, lutte contre la corruption et unité nationale

Le «Djihad» de l’armée

Il a mis en garde « les comploteurs contre le peuple et le pays » qui diffusent « des idées empoisonnées qui leur ont été dictées par des cercles hostiles à l’Algérie».

Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, est revenu, hier, dans un discours prononcé lors de la cérémonie de remise du Prix de l’ANP pour la meilleure œuvre scientifique, culturelle et médiatique pour l’année 2019, sur la conjoncture actuelle dans le pays. Il abordera aussi bien les élections qu’il considère comme une issue à la crise soutenant la démarche du chef de l’Etat, mais aussi le dossier de la corruption et surtout une mise en garde à l’égard de ceux qu’il a qualifiés de traîtres. Le vice-ministre de la Défense accorde dans son discours une bonne partie à la prochaine élection présidentielle en soulignant que le « le Haut Commandement de l’Armée maintient des positions constantes et sincères envers la Patrie et le Peuple depuis le début de la crise».
Pour Gaïd Salah, le règlement de la crise requiert la fédération des efforts de tous les hommes de bonne volonté parmi les enfants de l’Algérie et leurs déterminations afin de « préparer de manière effective et sérieuse la tenue de la prochaine élection présidentielle, dans les plus brefs délais ».
Dans cette partie de son discours il ne manquera pas de soutenir la démarche du chef de l’Etat, laquelle selon lui « s’inscrit l’approche raisonnable et sensée ». Pour l’ANP, ajoute le vice-ministre « la prochaine élection présidentielle est le premier fruit constitutionnel et légal de ces solutions ». Celles-ci «renferment ce qui nous permettra de poursuivre les avancées vers l’instauration des assises d’un Etat de droit où prévaudra le progrès économique, la prospérité sociale et la cohésion sociétale, et où règnera la sécurité et la stabilité. En un mot « Cette présidentielle est la clé pour accéder à l’édification d’un Etat fort avec des fondements sains et solides. ».
L’Armée œuvre à réunir les meilleures conditions de stabilité et de sécurité pour un bon déroulement de cette présidentielle. Cela, en dépit des embûches que sèment ceux qui répugnent le bon déroulement de ce processus constitutionnel. A ce propos, le chef d’état-major cite « les slogans mensongers, aux intentions et objectifs démasqués comme réclamer un Etat civil et non militaire ». Sur ce chapitre, Gaïd Salah a mis en garde « les comploteurs contre le peuple et le pays ».

Ces comploteurs contre le peuple
C’est donc pour lui « des idées empoisonnées qui leur ont été dictées par des cercles hostiles à l’Algérie et à ses institutions constitutionnelles ». Plus précis, il ajoute qu’il est question « des cercles qui vouent une haine inavouée envers l’Armée et envers son Commandement national ». Ahmed Gaïd Salah en veut pour preuve, « ces appels directs au rejet de toute action qui peut concourir à résoudre la crise, croyant qu’ils pourront échapper à l’emprise de la justice ». A ce titre, le général de corps d’armée réitère « une sérieuse mise en garde à ces traîtres qui ont vendu leur âme et conscience et sont devenus des outils manipulables, voire dangereux entre les mains de ces cercles hostiles à notre pays ». Aussi, le temps est-il venu de prendre toutes « les dispositions réglementaires envers les agissements de ces traîtres contre l’avenir du peuple et le destin de la patrie ». Dans ce contexte, Ahmed Gaïd Salah consacre, dans son discours, tout un chapitre au rôle de la justice. Avisant à ce même propos « quiconque a l’audace d’attenter à l’Algérie, à l’avenir de son peuple et la pérennité de son Etat, ne pourra échapper à la sanction et la justice s’occupera de lui tôt ou tard ».

Une justice sans concessions
Une promesse et non une menace que le vice-ministre exprime quand il réitère encore une fois son « dernier avertissement à l’égard de tous ceux qui marchandent avec l’avenir de la patrie et de son intérêt suprême ».
Enfin, dans la dernière partie de son discours il revient sur le dossier de la corruption, un phénomène qu’il faut combattre et éradiquer qui est à la fois « une continuité naturelle du combat contre les pratiques abusives du colonialisme français, et de la lutte contre le fléau du terrorisme abject. Ainsi, de la même façon qu’il a su triompher, hier, du colonialisme et du terrorisme, notre vaillant peuple saura sans aucun doute vaincre le fléau de la corruption». Il soutient à ce propos « le peuple algérien qui a combattu, hier, les pratiques abusives du colonialisme français et a réussi en compagnie de l’ANP à le vaincre après d’incommensurables sacrifices et triompher sur ces nombreuses abjections sur tous les plans, a pu également combattre le fléau du terrorisme avec ses monstruosités et ses comportements dangereux et abjects et a réussi en compagnie de l’Armée nationale populaire à le vaincre et l’éradiquer de cette terre bénie. J’ai dit, ce peuple qui a triomphé du colonialisme et vaincu le terrorisme, se trouve aujourd’hui face à un autre défi qui n’est pas moins périlleux que ses précédents, c’est la corruption sous toutes ses formes et il est certain que la démarche de l’Armée nationale populaire, dans ce sens, est un effort sans égal, basé sur l’éradication totale de tous les fiefs du colonialisme dans notre pays «. En conclusion, pour Gaïd Salah « la corruption est une autre forme de colonialisme, car elle infeste les esprits et les pensées, qui frappent les consciences colonisables. La bande, dont les abjections inavouées ont été démasquées, possède encore des inféodés et des mandataires dans la société et elle œuvre encore de façon encore plus claire à infiltrer les rangs des marches populaires et impacter la nature des revendications populaires légitimes, voire, tenter d’orienter ces revendications selon les intentions abjectes de cette bande, ce qui requiert, et je le répète encore une fois, plus de vigilance et de prudence concernant l’encadrement de ces marches». Enfin, il renouvelle le soutien de l’ANP à la justice pour combattre sans répit et sans concession ce fléau.

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