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Une rentrée mouvementée

Le front social en ébullition

plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la santé et l’enseignement s’apprêtent à renouer avec la protesta en septembre prochain.

La rentrée sociale s’annonce chaude pour le gouvernement de Noureddine Bedoui. Le front social est en effervescence suite à la dégradation du cadre de vie des citoyens. A la montée de la protestation due à la pénurie de l’eau potable et prolifération des déchets, la distribution de logements sociaux et la défaillance des structures sanitaires… s’ajoutent des grèves et marches corporatistes dans plusieurs secteurs. La rentrée universitaire sera également impactée par la montée de la colère estudiantine. Malgré la fermeture des campus et cités universitaires, les étudiants n’ont pas renoncé à leur marche hebdomadaire du mardi. Le gel du recours à la planche à billets, du recrutement et la généralisation de l’austérité qui touchera tous les secteurs sont autant de facteurs qui favoriseront la montée de la colère. Ainsi le maintien de la mobilisation lors des manifestations hebdomadaires du mouvement qui vient de boucler son 26e ven-dredi, à travers tout le pays, en cette période des fortes chaleurs et des vacances, annonce le retour des marches imposantes et la forte mobilisation dès la rentrée sociale. Dans ce contexte, le Syndicat national des travailleurs des impôts affilié à la Centrale syndicale(Ugta) a annoncé , dans un communiqué, une grève de trois jours pour les 8, 9 et 10 septembre 2019. Ce syndicat qui a déposé un préavis de grève, menace de passer à la vitesse supérieure, en recourant à un débrayage illimité, à partir du 17 septembre, dans le cas où le ministère des Finances ne daigne pas satisfaire ses revendications. Le syndicat réclame la révision du statut particulier du fonctionnaire de l’administration fiscale, l’élaboration des texte relatifs aux nouvelles structures (DGE, CDI, CPI) ainsi que l’intégration des travailleurs du pré-emploi. Pour sa part, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), également coordinateur national de la Confédération des Syndicats algériens (CSA) Lyes Merabet n’écarte pas un retour à la protestation à partir de la rentrée sociale pour « soutenir » le Mouvement populaire. « En tant que syndicats autonomes : nous devons revenir à la base à travers les conseils nationaux et de wilayas qui seront organisés au niveau de chaque syndicat pour prendre des décisions, mais le choix d’un retour à la protestation n’est pas à écarter en raison du processus actuel que nous n’avons pas souhaité, et donc il faut mettre davantage de pression sur le pouvoir réel pour des solutions qui satisferont le peuple », a-t-il soutenu. En outre, plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la santé et l’enseignement s’apprêtent à renouer avec la protesta en septembre prochain. Par ailleurs, le secteur de l’administration publique risque aussi d’être en grande partie paralysé. Il faut rappeler que sous le signe de solidarité avec le Mouvement populaire, les APC et d’autres structures de l’administration publique organisent des débrayages cycliques depuis longtemps en réponse au mot d’ordre du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique ).

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