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Oran

Le maire d'El Braya sous contrôle judiciaire

Le maire d'El Karma a été condamné, le secrétaire général et autres élus locaux également, écopent de 7 ans de prison ferme.

Après le maire d'El karma, c'est au tour du président d'APC d'El Braya de tomber dans le piège de la mauvaise gestion des affaires de la cité.
Celui-ci vient d'être mis sous contrôle judiciaire. Il est accusé de mauvaise gestion des budgets accordés par l'Etat au développement local. L'enquête le citant a été diligentée par les éléments de la brigade de recherches près le groupement de la Gendarmerie nationale d'Oran. Ces derniers ont passé au crible tous les documents liés à la gestion comptable et financière de la municipalité, avant que le maire ne soit arrêté, et placé sous contrôle judiciaire. Dans cette affaire, le maire d'El Braya rejoint son compère, le maire d'El Karma, celui-ci a, selon le document d'accusation bâti un empire de corruption en dressant son domicile dans l'enceinte même de la commune. Rattrapé par une vaste enquête, accablante, déclenchée à son encontre, le P/APC d'El Karma a été condamné à 7 ans de prison ferme, en compagnie du secrétaire général et quatre autres élus locaux de la même localité écopent de la même sentence. À l'issue du même procès, des peines de 5 ans d'emprisonnement ont été prononcées à l'encontre de cinq entrepreneurs et 3 ans de prison ferme prononcés contre une employée du service des marchés publics. En tout, 13 personnes, en majorité constituée de cadres municipaux, ont été citées et accusées dans cette affaire, portant le sceau de la corruption dont association de malfaiteurs, dilapidation de deniers publics, violation de la législation régissant l'octroi de marchés publics, faux et usage de faux. Les tenants et les aboutissants de cette affaire, ainsi que ses ramifications ont été élucidés en 2019. À cette date, les services de la police judiciaire avaient ouvert un vaste front d'investigations. Celui-ci a, dans ses conclusions, situé la responsabilité et le rôle de chacun des mis en cause ayant, pour paraphraser les dires d'un cadre municipal, «transformé les locaux de la municipalité en corruption. Cette histoire, comprenant plusieurs, a commencé suite à l'arrestation, en 2019, du président de l'Assemblée populaire communale, du secrétaire général, de quatre élus locaux et de six entrepreneurs et ce, suite à une instruction judiciaire instruisant les enquêteurs d'ouvrir les premières notes d'information portant sur une affaire d'octroi, en violation de la réglementation régissant le Code des marchés de six projets pour un montant grevant le budget de la municipalité de plus de 46 milliards de centimes. Les événements se sont succédé au point où le rapport d'enquête a été révélateur en dévoilant des dépassements gravissimes. À la recherche des éléments convaincants, les enquêteurs ont cerné, de bout en bout, toute l'affaire citant, en premier lieu, le maire et son conjoint, celle-ci a joué un rôle de premier ordre en attirant «des clients» de circonstance en vue de se partager la tarte. Le rapport d'accusation, situant sa responsabilité, fait état de «la médiation» que jouait «la femme du maire» en prenant contact avec des entrepreneurs «véreux» eux aussi. Ces derniers sont, selon le document d'accusation, constitués «du maire boys» bénéficiant des «largesses» lui ayant été accordées en un petit tour de main quitte, à bafouer, sans se soucier, toutes les lois régissant aussi bien le Code communal définissant le rôle du maire que la réglementation régissant l'octroi des marchés publics. Le tout n'est bien évidemment pas opéré au titre du «bénévolat», «la moindre faveur ou encore le petit service» accordé par cette femme et son époux sont monnayés.

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