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Il s’est fendu, hier, d’un communiqué très virulent à l’endroit du pouvoir

Le MSP défend l’option de la transition

Plusieurs ministres du MSP ont servi dans plusieurs gouvernements et sont toujours à la direction du parti.

Le MSP fait porter la responsabilité du «blocage de la transition démocratique aux autorités dirigeantes». Pour cette formation politique, la responsabilité de «freiner» la transition démocratique, réclamée par l’opposition incombe entièrement au pouvoir en place. L’ex-Hamas affirme que «le climat délétère, la suspicion, l’imposition de la politique du fait accompli et le monopole de l’administration qui caractérisent les préparatifs de l’élection présidentielle, feront en sorte que le scrutin prochain ne permette nullement à l’Algérie de relever les défis internes et externes qui s’annoncent».
Il considère que «le pouvoir qui a fait avorter le processus du dialogue sérieux et le consensus national portera la responsabilité de la déception qui a frappé de larges pans de la population». Tout en appelant à «la libération des détenus», il dénonce «la compagne d’arrestation des activistes et militants du Mouvement populaire pour des motifs politiques dans différentes wilayas du pays ».
Le parti du défunt Mahfoudh Nahnah, estime que «les institutions officielles actuelles (…) ne sont pas appelées à promulguer une si importante loi régissant les activités des hydrocarbures, ayant un lien avec la souveraineté nationale». Il affirme que «la révélation du ministre de l’Énergie ayant trait à l’implication des compagnies pétrolières internationales dans l’élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures est un fait dangereux…». Il note que «la persistance des autorités à imposer une nouvelle loi sur les hydrocarbures , avec un Parlement et un gouvernement illégitimes dénote de l’échec continu du gouvernement qui a pour unique programme, la recherche de la rente». Le MSP oublie de signaler qu’au vote de la loi sur les hydrocarbures, en 2005, il était membre de l’alliance présidentielle et n’avait à l’époque pas trouvé à y redire.
Cela ne l’empêchera pas de mettre en garde «le pouvoir quant à l’exploitation de la situation politique difficile, vécue actuellement par le pays et l’affaiblissement des institutions pour faire passer ce qu’il n’avait pu faire approuver, dans le domaine des hydrocarbures durant la période d’avant le 22 février». Il évoque en cela, en opportuniste avéré, «l’exemple de l’exploitation du gaz de schiste et l’abandon de la souveraineté sur le contrôle des ressources naturelles du pays …». La surenchère est l’arme de ce parti islamiste qui semble décidé à la manier sans restriction.
C’est dans cette logique qu’il rappelle que «le système politique, toujours en place et qui tente de se renouveler, porte l’entière responsabilité de la dilapidation des ressources du pays durant les deux dernières décennies». Il évite de dire qu’il a été partie prenante de cette «rapine» durant 10 longues années. Et c’est à ce titre que le MSP a sa part de responsabilité dans le fait que le pays «a raté l’opportunité d’acquérir des capacités et des technologies nécessaires, lui permettant d’exploiter par lui-même ses ressources naturelles, à l’occasion de l’embellie financière…». Plusieurs ministres du MSP ont servi dans plusieurs gouvernements et sont toujours à la direction du parti. C’est dire que les critiques qu’il formule à l’endroit du pouvoir doivent lui être adressées également.

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