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Le FFS commente à l’accord signé entre l’armée et la contestation

«Le pouvoir doit s’inspirer du Soudan»

«Cette évolution n’a été possible que grâce à la mobilisation et au sacrifice des Soudanais face à un régime dictatorial…»

Après plus de huit mois d’une révolution populaire réprimée dans le sang, ayant engendré des centaines de victimes parmi les manifestants, la situation politique au Soudan vient de connaître une évolution marquante.
Le FFS a appelé, hier, les tenants du pouvoir réel en Algérie à s’inspirer de l’exemple soudanais où un accord historique a été signé entre l’armée et l’opposition pour mettre en place une transition démocratique pacifique.
«L’exemple soudanais devrait inspirer les tenants du pouvoir réel en Algérie et les inciter à ouvrir un dialogue sérieux, inclusif, transparent et sans préalables, pour une transition démocratique effective, et ce, après avoir pris les mesures d’apaisement nécessaires à la réussite d’un tel dialogue comme la libération des détenus d’opinion et le respect des libertés d’expression, de réunion et de manifestation», peut-on lire sur la déclaration du FFS.
«En cette veille de commémoration du 20 Août, qui marque le primat du politique sur le militaire, le FFS tient à exprimer son fort engagement et sa ferme détermination à accompagner le peuple algérien dans sa lutte pacifique pour l’avènement de la deuxième République et l’édification d’un Etat de droit et de liberté», est-il indiqué.
Le vieux parti de l’opposition rappelle que «cette évolution n’a été rendue possible que grâce à la forte mobilisation pacifique citoyenne et au lourd sacrifice du peuple soudanais face à un régime dictatorial qui a réprimé, emprisonné, condamné sans jugement, torturé et assassiné froidement des citoyens désarmés».
«La mobilisation et ces sacrifices ont réussi à infléchir la junte militaire, qui refusait toute transition et tout transfert de pouvoir aux civils, et ce, malgré le soutien de certains gouvernements qui ne souhaitent pas le succès de cette révolution populaire contagieuse pouvant menacer leurs intérêts stratégiques et économiques dans la région», est-il noté.
Le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, «rend hommage» au peuple soudanais, à sa classe politique et à sa société civile, pour leur engagement exemplaire dans le combat pour la démocratie et l’Etat de droit avec pour seule arme le dialogue pacifique et la non-violence.
Conscient des «difficultés à réaliser une véritable transition démocratique au Soudan, ce parti encourage les acteurs qui ont obtenu cette issue politique à persévérer dans cette voie et à redoubler d’efforts pour rendre ce processus irréversible. Pour rappel, la signature des documents relatifs à la transition vers un gouvernement civil au Soudan, du 5 juillet dernier, intervient après des mois de tensions et d’émeutes entre les civils et les autorités militaires qui ont pris le pouvoir à la suite de l’éviction du président Omar el Béchir en avril dernier.

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