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Béjaïa

Maison de jeunes Soummari aux SDF

En confinement au niveau de la salle des fêtes « Vis la -joie » depuis 15 jours, les sans-domicile fixe ont été relogés depuis hier au niveau de la Maison de jeunes Soummari.

Sur décision de la cellule de crise de la daïra de Béjaïa, l’ensemble de personnes sans-domicile fixe, hébergé au niveau de la salle des fêtes « Vis la joie », a été transféré, depuis hier, au niveau de la Maison de jeunes Soummari, où ils bénéficent désormais de davantage de commodités, dont notamment l’hébergement en continu.
En effet, ces SDF, contraints de quitter leurs logis chaque matin, n’auront plus à le faire au niveau de la Maison de jeunes Soummari. Installés à raison de trois personnes par chambre, ces SDF bénéficient d’une prise en charge permanente, dont la restauration et la douche, sans avoir besoin de quitter les lieux.
L’intervention des pouvoirs publics fait suite aussi à la demande des propriétaires de la salle « Vis la joie », qui ont eu l’insigne honneur d’avoir pensé à cette catégorie de citoyens, dépourvue pas seulement de domicile, mais également de revenus à même de subvenir à ses besoins. Sur place, ils sont encadrés par les bénévoles du Croissant-Rouge algérien (CRA) et les adhérents de l’association Numedia.
Dans une conjoncture aussi délicate, la solidarité se manifeste chaque jour à l’égard des personnes démunies. La louable initiative prise par les propriétaires d’une salle des fêtes à Béjaïa en décidant d’ouvrir, à titre gracieux, leur salle des fêtes «Vis la joie» à des personnes sans domicile fixe pour leur permettre un confinement sain et une prise en charge sanitaire et nutritive adéquate, était arrivée à point nommé incitant les pouvoirs publics à réfléchir sur les voies et moyens pour une prise en charge permanente.
Cette opération de confinement des SDF lancée au début de la crise sanitaire devrait se solder par un projet durable dans un élan de soutien, qui se traduirait par la création d’une structure permanente à même d’accueillir les SDF non pas en des circonstances particulières, mais régulièrement et de manière durable. Avec les associations sociales, le Croissant-Rouge algérien, la direction de la santé et de la population (DSP) et la direction de l’action sociale (DAS), cette option est possible, estime-t-on au sein de l’opinion locale. « Des structures d’accueil et de prise en charge des SDF et sans-abri devraient être affectées à cet effet par les pouvoirs publics et en permanence», soutient Salah, un bénévole d’une association, précisant que « c’est une question de droit humain ».
Notre interlocuteur rejette toutefois l’idée qu’on se fait à travers cette solidarité et selon laquelle « les droits de l’homme ne doivent pas être utilisés comme fonds de commerce politique », car « c’est d’abord, une question de droits socio-économiques, du droit au logement, au travail et à la dignité humaine».

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