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Béjaïa

Mobilisation tous azimuts

La prise de conscience sur le danger mortel, que représente le coronavirus, se généralise pour se traduire par des initiatives toutes aussi rassurantes que bénéfiques. C’est la course contre la montre.

Que ce soit en ville ou dans les villages, les habitants de Béjaïa tentent de faire barrage à ce virus mortel en prenant des mesures à même de bloquer sa propagation. Si le confinement se confirme de plus en plus en ville, exception faite des déplacements obligatoires, qui doivent être eux aussi restreints aux cas des plus urgents, dans les villages ce sont les comités de villages qui redorent leurs blasons d’autant pour dicter une conduite à tenir pour chaque villageois sur fond d’organisation d’actions de solidarité envers les plus démunis. En effet, et selon les recoupements d’informations en notre procession, les villages renouent avec leur organisation traditionnelle, celle qui fut la matrice d’une existence dans les moments les plus durs de leur histoire. Les initiatives prises par-ci et par-là témoignent de ce retour aux sources, seule voie de salut pour se prémunir contre un danger invisible. Outre le nettoyage et les désinfections des lieux publics sur fond d’appels incessants pour éviter les déplacements inutiles, les comités de village s’organisent dans un élan d’entr’aide et de solidarité. «Notre démarche s’inscrit aussi bien dans le cadre de lutte contre le virus Covid-19, mais également contre le besoin. Sans attendre qu’une autorité nous le dicte, nous avons entamé des collectes de denrées alimentaires à répartir en fonction des besoins sur les familles du village», indique un membre du comité, rencontré à l’entrée de son village à chaque véhicule qui y pénètre est désinfecté par un arrosage avec de l’eau javellisée. Des initiatives qui font des émules partout dans les villages de la basse Kabylie où la menace est prise très au sérieux. «Fort heureusement que nous avons notre petit état interne qui obéit à des règlements internes, qui nous a permis de prendre des mesures qui s’imposent au moment opportun, y compris un état de siège», commente ce villageois d’Akfadou.
Si l’organisation dans les villages paraît a priori facile ce n’est pas le cas dans les villes où les habitants ont tendance à compter plus sur les pouvoirs publics, même si dans certains quartiers on ose s’impliquer pleinement, mais toujours en relation avec les pouvoirs publics. Ces derniers ne restent pas les bras croisés. A l’application des décisions gouvernementales, le wali, les maires s’ingénient à trouver des palliatifs à certaines insuffisances. La dernière en date a été prise, hier, à l’issue d’une rencontre entre le wali de Béjaïa et les représentants du Forum des chefs d’entreprise Meradi, représentant des opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa a affirmé la disponibilité de tous les opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa pour faire face à la pénurie de bavettes, gel hydro-alcoolique et gants. Le tissu acquis pour fabriquer les bavettes étant aux normes internationales, on apprend que le secteur de la formation professionnelle a été mobilisé pour fabriquer les bavettes selon les normes internationales. Toujours dans le cadre de cet élan pour faire face à la pénurie de gel hydro-alcoolique, de navettes et de gants enregistrés ces derniers jours avec l’apparition du coronavirus, Le wali s’est réuni avec le délégué du Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le directeur du complexe Alcost de Béjaïa, spécialisé dans la fabrication de costumes et chemises et autres textiles. «Tous les chefs d’entreprise sont mobilisés et prêts à apporter leur aide» a rassuré le délégué du FCE qui a annoncé, selon un communiqué de la wilaya, que «des moyens seront mis pour la fabrication de 120 000 bavettes, 10 000 flacons de gel hydro-alcoolique ainsi qu’une quantité de 50 000 gants pour un premier temps. Partant, le chef de l’exécutif a réquisitionné à partir d’aujourd’hui des bus pour le transport des travailleurs du complexe Alcost. A Akbou, un appel urgent a été lancé à l’endroit de toute la communauté et spécialement les couturières et couturiers à fin de confectionner des bavettes médicales et les redistribuer pour les hôpitaux à partir de tissu fourni par l’association Soummam Akbou. Cette association a déjà lancé la confection de 30 000 bavettes, dont elle a distribué près de
15000 unités malgré le manque de main-d’œuvre reste crucial.

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