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Hassane Rabhi à partir d’Oran

«Notre justice est indépendante»

«L’institution est pleinement autonome, indépendante. Elle est souveraine», a souligné le porte-parole du gouvernement.

Le procès des deux anciens patrons des services de renseignements, Mohamed Médiene alias Toufik, et Bachir Tartag, le frère de l’ex-président de la République, Saïd Bouteflika et l’ex-première responsable du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, sera, sans aucun doute, couvert par les médias lourds et la presse écrite. C’est du moins ce que laisse comprendre le ministre de la Communication et le porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi, et sans le dire explicitement, en revenant hier, sur le rôle de la justice dans ce jugement du siècle, premier de son genre dans lequel des ex-hauts cadres seront jugés pour des faits non moins gravissimes. La justice est, dans ce chapitre bien précis, appelée à jouer un rôle de premier plan en mettant en application, de bout en bout, la loi et ses alinéas. Hassane Rabhi le dira vertement et ouvertement en affirmant que «j’avais dit et je continue à dire que le plus important est de ne pas assurer la couverture de ce procès ou de cet événement». Sur sa lancée, il a ajouté que «le plus important est de s’assurer que la justice fasse son travail selon ce qui est prévu par la loi ». De telles déclarations valent leur pesant d’or. Mails elles sont révélatrices que le procès sera accessible aux journalistes qui seront, sans que le ministre ne le dise explicitement, pris à témoin dans le jugement des quatre mis en cause poursuivis, par la justice militaire, pour des faits gravissimes. Le ministre de la Communication n’en revient pas en défendant, bec et ongles, cette justice devant trancher des questions lourdes et ce dans le cadre des luttes lambda déclenchées sur plusieurs fronts, à commencer par la chasse aux «bandits» et la «lutte contre la corruption». Hassane Rabhi a, dans ce sens, tranché cette question en soulignant que «la justice d’aujourd’hui est pleinement autonome, indépendante. Elle est souveraine». «Elle a donné assez de témoignages de sa sincérité, de sa souveraineté et de son indépendance», a-t-il expliqué. En tenant de tels propos, le ministre a mis fin à la spéculation ayant alimenté, ces derniers jours, l’actualité nationale avant de revenir à sa visite de travail qu’il a guidée dans la wilaya d’Oran. En ce sens, il a affirmé que «ma visite d’aujourd’hui est une preuve de l’intérêt que nous réservons à la presse et aux médias de tout genre». Sur sa lancée il a ajouté que «c’est aussi un témoignage de l’importance qu’accorde le gouvernement. La réglementation de ce secteur est, selon le ministre, au centre des réflexions ouvertes aussi bien par le gouvernement que par le ministère de tutelle, le département de la communication», Hassane Rabhi a, dans ce sens, annoncé «l’assainissement du secteur ». Il déclare dans ce chapitre bien nommé que «nous sommes à pied d’œuvre dans les préparatifs des textes réglementant la profession que nous allons soumettre prochainement au Conseil du gouvernement». Revenant sur la carte du journaliste professionnel, le ministre n’a pas caché son ambition quant au fait que «la presse puisse s’organiser dans le cadre du conseil de l’éthique et de déontologie». Et d’ajouter en appelant à la nécessité de «composer, en toute responsabilité, avec le ministère de la Communication». Le ministre n’a pas omis au passage d’évoquer les difficultés «toutes les difficultés seront, à la faveur de la communication et le dialogue avec le ministère de la Communication, levées». L’essentiel est de faire des médias un moyen de faire connaître notre pays et les efforts fournis par l’Etat, et faire connaître notre patrimoine culturel et historique».

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