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L’avant-projet de la LF soumis prochainement au gouvernement

Sur fond de crise financière

La prochaine loi de finances revêtira vraisemblablement un caractère social, les hausses impactant le pouvoir d’achat des citoyens seront certainement évitées.

C’est à un véritable exercice d’équilibriste que seront invités les concepteurs de la LF 2020. Elle revêtira vraisemblablement un caractère social, les hausses impactant le pouvoir d’achat des citoyens seront évitées. Une hypothèse confirmée par le président de l’APN. Il est «important que la prochaine loi de finances ne comporte pas de hausses impactant le pouvoir d’achat des citoyens, tout en préservant les grands équilibres de l’Etat.» a estimé, hier, Slimane Chenine lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la séance d’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée populaire nationale. Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a de son côté annoncé, en marge de cet événement, que l’avant-projet de loi de finances 2020 sera soumis au gouvernement la semaine prochaine. Hormis la déclaration du président de l’APN qui constitue une indication de taille, le grand argentier du pays n’a donné aucun détail sur l’avant-projet de loi en question. Les détails seront connus le moment opportun, s’est-il limité de dire. Un signe de prudence certainement car il faut le reconnaître il serait extrêmement hasardeux de se prononcer sur même les grandes lignes de ce document étant donné la situation que traverse le pays autant sur le plan politique que sur le plan économique. La crise financière a considérablement détérioré sa trésorerie depuis la chute des prix du pétrole qui a débuté vers la mi-juin 2014. L’Algérie souffre de la baisse de ses revenus pétroliers, en raison de la dégringolade des cours de l’or noir. Une situation qui l’a plongée dans une crise financière dévastatrice dont elle ne se remet encore pas. Son Fonds de régulation des recettes de quelque 70 milliards de dollars constitué lorsque le baril culminait au-dessus des 100 dollars durant quelques années, est parti en fumée alors que les réserves de changes qui s’élevaient à plus de 193 milliards de dollars vers la fin de l’année 2013, se retrouvent à moins de 73 milliards de dollars, ce qui s’était traduit par un recours à la planche à billets pour équilibrer ses finances, éviter la faillite et ne pas recourir à l’endettement extérieur. C’est dans ce contexte assez douloureux que doit-être discutée, débattue l’avant-projet de loi de finances avant qu’il ne soit définitivement adopté. Reste à savoir si elle doit être confectionnée sur la base d’un baril de pétrole à 50 dollars comme c’est le cas depuis quelques années maintenant. La marge de manœuvre s’est considérablement réduite. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s’est encore enfoncé hier de plus de un dollar pour s’échanger, vers 16h00, tout juste au-dessus des 57 dollars. A cette conjoncture économique morose, il va falloir tenir compte de la grogne sociale qui risque de s’amplifier si la LF 2020 venait à contenir des mesures impopulaires (augmentation du prix du carburant, de la vignette automobile…). Ce qui grefferait davantage un pouvoir d’achat déjà sérieusement malmené par des flambées généralisées récurrentes des produits de consommations et qui le sera davantage avec les frais qu’impose la rentrée scolaire. Sur ce dernier point il faut souligner que la prime de scolarité est passée de 3000 DA à 5000 DA. Doit-on y voir un indice d’une loi de finances clémente pour le porte-monnaie de nos concitoyens ? Ce n’est guère exclu ! 

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