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Rencontre gouvernement-walis

Tebboune «encense» le Hirak

«Il y a de cela une année, les citoyens et citoyennes sont sortis dans un Hirak béni, pacifique…pour revendiquer le changement et rejeter, pacifiquement, l’aventure… », a rappelé le président de la République.

Le Hirak célébrera l'an I de sa naissance le 22 février. Un événement qui, en plus de s'annoncer exceptionnel recèle en lui toutes les aspirations, mais aussi les énergies qui ont propulsé l'Algérie vers un destin prometteur. Contrarié par des décennies de gestion tâtonnante qui ont viré au désastre économique et social, gangréné par des affaires de corruption, de dilapidation des deniers publics sans précédent, le pays a été mené droit dans le mur par d'ex-Premiers ministres, des ministres, de hauts fonctionnaires, des patrons d'entreprises...qui croupissent aujourd'hui en prison. Un impact direct des revendications du Mouvement populaire né des marches pacifiques qui 22 février s'est élevé pour faire barrage au 5ème mandat que s'apprêtait à briguer l'ex-président de la République qui a fini par démissionner le 2 avril. Le président de la République qui a prononcé le discours d'ouverture de la rencontre gouvernement-walis a tenu à le souligner. «Il y a de cela une année, les citoyens et citoyennes sont sortis dans un Hirak béni, pacifique, sous la protection de l'Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de Libération nationale (ALN) pour revendiquer le changement et rejeter, pacifiquement, l'aventure qui a failli conduire à l'effondrement de l'Etat national et de ses piliers pour retomber dans la tragédie vécue lors des années 90», a rappelé Abdelmadjid Tebboune. Un épisode de cette révolution pacifique qui s'est soldé par l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Un scrutin transparent et régulier: «Telle a été la volonté, invincible, du peuple, car émanant de la volonté d'Allah», a indiqué le locataire d'El Mouradia qui a rappelé avoir réitéré, à l'issue de son élection à la magistrature suprême, son engagement à opérer un changement radical, pour satisfaire les revendications du Hirak béni. Les villes du pays qui continuent de vibrer au rythme des marches hebdomadaires, du vendredi, indiquent que l'objectif sera de longue haleine. La pression populaire est tout aussi intacte qu'à son premier jour pour faire aboutir les revendications de nos concitoyens et que le fil du dialogue entre eux et les pouvoirs publics ne se renouera pas du jour au lendemain. Le chef de l'Etat l'a relevé et a donné des instructions pour réduire cette fracture. «Nous sommes réunis, aujourd'hui, en cette conjoncture particulière où vous êtes tenus en tant que responsables locaux à opérer un changement au niveau local, à rompre définitivement avec les anciennes pratiques en vous rapprochant des citoyens afin de briser le cloisonnement créé par le passé entre le citoyen et l'Etat pour rétablir la confiance perdue», a-t-il déclaré en s'adressant aux walis, ses représentants au niveau local, qu'il a rencontrés pour la première fois depuis son investiture à la tête du pays. Cette réunion est une occasion «où sont réunis l'autorité de planification et l'autorité d'interface locale» pour un objectif unique et un effort unifié pour prendre en charge les aspirations des citoyens et mettre un terme à leurs souffrances, dans le cadre d'une nouvelle ère et une nouvelle République de manière à construire une Algérie nouvelle», a souligné sur un ton solennel le président de la République. «Je m'adresse directement au Hirak, que j'ai à maintes reprises qualifié de béni, pour lui tendre la main afin d'amorcer un dialogue sérieux au service de l'Algérie et seulement l'Algérie», avait-il affirmé lors de sa prestation de serment. Un message qu'il tient à faire parvenir...

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