{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Affaire Sonatrach-Electricité du Liban

Un autre rebondissement en perspective

Il y a eu une arrestation dans cette affaire, mais la personne en question n’a aucune relation avec Sonatrach.

La brouille entre la filiale de Sonatrach (SPC Londres) et son client Electricité du Liban aurait-elle abouti à la rupture de toute relation commerciale? En tout cas, un site d'information libanais a annoncé, la décision de Sonatrach de résilier le contrat qui lie la compagnie nationale des hydrocarbures à son partenaire libanais. La même source soutient que la décision de la partie algérienne est motivée par les accusations infondées dont a été l'objet la compagnie nationale des hydrocarbures et surtout l'absence de toute réaction des autorités politiques du Liban qui ont laissé faire, alors qu'elles savaient que les attaques dirigées contre Sonatrach étaient injustes. Contactée par L'Expression, la compagnie nationale s'est refusée à tout commentaire, ne confirmant ni n'infirmant cette information. On retiendra néanmoins que Sonatrach n'entend pas rester muette et communiquera en temps opportun sur cette affaire.
Le temps de réaction de la compagnie nationale qui peut paraître long au regard de la vitesse de circulation de l'information est motivé, apprend-on, par le souci de ne pas répondre à des «informations infondées» qui n'émanent pas de sources officielles. En tout cas, jusqu'à hier, une résiliation de contrat entre Sonatrach et l'entreprise libanaise d'électricité ne relevait toujours pas du domaine de l'information confirmée, en tout cas pas de la part de Sonatrach.
Il y a lieu de rappeler que le «scandale», une histoire de fourniture de carburants prétendument défectueux, dont une députée libanaise s'est saisie pour noircir l'image de Sonatrach et de l'Algérie, a fait réagir les plus hautes autorités du pays, puisque le président de la République a ordonné une enquête pour tirer l'affaire au clair.
En attendant, Sonatrach a toujours nié qu'un responsable de la compagnie ait été en poste au Liban. Il y a eu une arrestation dans cette affaire, mais la personne en question n'a aucune relation avec Sonatrach. Il s'agissait d'un agent maritime indépendant. La compagnie nationale des hydrocarbures n'a rien à se reprocher. La SPC Londres a livré un fioul qui répondait aux normes contractuelles et détient des documents d'analyse qui le prouvent. La suite est une affaire libano-libanaise qu'on a tenté d'instrumentaliser politiquement. Les accusations fantaisistes de la députée libanaise, Paula Yacoubian, ne reposaient sur aucune preuve tangible et avaient pour objectif de nuire à ses seuls adversaires politiques libanais.
La volonté, apparemment politicienne, de remettre le dossier SPC Londres-Electricité du Liban, sur le devant de la scène, après plusieurs jours de silence, amène à croire qu'il y a une volonté d'instrumentalisation à des fins inavouables. En tout cas, en mettant en évidence Sonatrach dans ce dossier, on cherche à atteindre un objectif précis et cela dépendra de la réaction de la compagnie nationale, dont la direction refuse de réagir de manière épidermique et garde, jusque-là, l'avantage d'avoir le dernier mot de cette histoire rocambolesque.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours