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Libération des détenus d’opinion

Un gage d’apaisement

C’est une des revendications majeures du mouvement de contestation populaire, en voie d’être satisfaite pleinement, qui le place dans une phase de recentrage politique.

La crise politique que traverse le pays laquelle a baissé d’un cran depuis l’élection présidentielle du 12 décembre, doit, en principe, s’atténuer davantage avec la libération des détenus politiques et d’opinion. Le commandant Lakhdar Bouregaâ, symbole de la guerre de Libération nationale, figure emblématique du Hirak et des dizaines de jeunes emprisonnés, pour la plupart d’entre eux, pour le port du drapeau amazigh, ont été libérés. D’autres suivront certainement dans les prochains jours. C’est l’une des revendications majeures du mouvement de contestation populaire, en voie d’être satisfaite pleinement, qui le place dans une phase de recentrage politique sous l’ère de la présidence de Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de l’Etat, qui a tendu la main au Hirak a tenu à acter sa démarche afin de desserrer ce bras de fer qui n’a que trop duré et qui ouvre la porte au dialogue. Il va falloir avant tout et pour rendre possible cette démarche, que le mouvement de contestation populaire pacifique, qui bat le pavé tous les vendredis, sans interruption depuis le 22 février, se structure. Des noms de responsables représentatifs du Hirak doivent émerger pour sortir du statu quo une situation inédite que vit le pays depuis son accession à l’indépendance.
Le Mouvement populaire pacifique, dont la revendication majeure était de faire capoter l’option d’un cinquième mandat que devait briguer l’ex-président de la République, a fini, sous une pression exceptionnelle, par le pousser vers la porte de sortie. Les départs de l’ex-Premier ministre Noureddine Bedoui, ainsi que l’ex-chef de l’Etat par intérim, qui figuraient parmi ses exigences, ont fini par être actés par l’élection d’un nouveau président de la République. Le terrain est donc progressivement déblayé pour qu’un processus de sortie de crise définitive puisse s’instaurer dans la sérénité. Et comme tout dénouement, il ne peut se tenir que dans le cadre de négociations.
Le socle existe. Le nouveau président de la République s’est engagé, lors de sa campagne, à engager des réformes pour rompre avec l’ancien système, son mode de gestion qui s’est caractérisé par des affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics, qui ont conduit deux ex-Premiers ministres, des ministres et de hauts fonctionnaires en prison. Un de ses chantiers prioritaires est de faire voter une nouvelle Constitution qui fasse table rase du passé, garantir les droits et la liberté d’expression, la démocratie, l’alternance au pouvoir, la justice sociale, de préserver l’identité nationale dans toutes ses dimensions et ses variantes.

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